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Dans cet épisode de Performance, Harmonie & Commercial, Stéphane Depaepe et Camille De Meeûs démystifient l’un des plus grands obstacles de la prospection B2B : le barrage secrétaire.
Au lieu de le craindre, apprenez à le comprendre, à l’anticiper et à en faire un atout.
Vous découvrirez :
À retenir : une secrétaire bien gérée devient souvent votre meilleur point d’entrée.
Le podcast est en français mais une transcription intégrale est disponible en FR, NL et EN sur notre site pour plus d’accessibilité et de confort de lecture. Notre format vidéo sur Youtube propose les sous-titres et donc ce séquençage aussi en Allemand et en Espagnol.
Série : Performance, Harmonie & Commercial - Les capsules de savoir de PHCom
Durée : 13 min 34
Enregistré au studio de The Podcast Factory Org, chez transforma bxl
Stéphane Depaepe: [00:00:13] Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast "Performance, Harmonie & Commercial" réalisé par PHCom, dans le studio de "transforma bxl" avec l'aide technique de "The Podcast Factory Org" Nadia Ben Jelloun: [00:00:23] Le Podcast "Performance, Harmonie & Commercial" est destiné aux responsables marketing et ventes ainsi qu'aux dirigeants de sociétés assumant des fonctions commerciales. Stéphane Depaepe: [00:00:32] Nous vous partageons tous les mois les bonnes expériences en matière de recherche de nouveaux clients pour les entreprises actives en business to business. Nadia Ben Jelloun: [00:00:38] Vous pouvez retrouver chaque épisode sur le site de PHCom point be, P.H.C.O.M, et également sur toutes les bonnes plateformes de podcast. Stéphane Depaepe: [00:00:48] Vous pouvez soutenir ce podcast et favoriser sa visibilité en le partageant avec le plus grand nombre via un like, un comment, un share. Nadia Ben Jelloun: [00:00:55] Le répondeur est toujours actif pour que vous puissiez nous laisser un message, nous y répondons avec grand plaisir. Stéphane Depaepe: [00:01:00] Vous pouvez également prendre un rendez-vous directement avec Nadia ou Stéphane en allant sur PHCom point be. Nadia Ben Jelloun: [00:01:06] A bientôt! Camille de Meeûs: [00:01:07] Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans un nouvel épisode de la série PHCom, le podcast où on explore ensemble les secrets de la prospection efficace, sans stress et toujours avec le sourire. Stéphane Depaepe: [00:01:17] Et aujourd'hui, on attaque le cauchemar du commercial qui prospecte les entreprises, les blocages à l'entrée! Camille de Meeûs: [00:01:22] Ces fameuses barrières invisibles qui vous font perdre du temps. Vous avez l'impression de tourner en rond, de ne pas avancer et de ne pas toujours pouvoir parler avec la bonne personne. Stéphane Depaepe: [00:01:30] Pourquoi invisible? Camille de Meeûs: [00:01:31] Parce que j'ai l'impression qu'on démarre en se disant tout de suite qu'on ne sait pas qui approcher, ou qu'on ne va pas avoir la bonne personne au bout du fil. Et cela nous bloque déjà dès le départ dans la tête. Stéphane Depaepe: [00:01:40] On ne le répétera jamais assez, le commercial c'est d'abord le mental. Écoute un peu ce qu'on dit Dakis, quand on lui pose la question de quelle manière il aborde une société? Dakis: [00:01:48] Je ne redoute aucun, je suis préparé à toute éventualité. Ce que je redoute, c'est qu'il ou elle ne soit pas levé du bon pied, donc il y a une appréhension, donc j'attends toujours de voir quelle intonation va décrocher à mon appel. Et j'essaye de m'adapter justement aux vibrations du prospect, donc de me mettre à son niveau. Si la personne a l'air un peu plus concise, un peu plus pressée, ou un peu plus pragmatique, voilà je m'adapte. Si la personne a l'air détendue, je m'adapte aussi. Camille de Meeûs: [00:02:14] Et bien oui, je trouve qu'il a raison, on sait que ça va fonctionner, un optimisme à toute épreuve. Stéphane Depaepe: [00:02:19] Et si on va plus loin, quand on pose la question de connaître les freins, écoute un peu ce qu'en dit Sandrine. Sandrine: [00:02:23] Alors c'est déjà d'avoir les bonnes coordonnées au départ, si on a des coordonnées directes ça nous facilite la vie, sérieusement. Après, effectivement, quand on passe par le standard général, c'est de réussir à convaincre la personne que notre appel a une utilité pour l'entreprise et que ce n'est pas le 1 000ᵉ appel de la journée qu'elle va devoir gérer. Donc il faut réussir à se distinguer, au niveau du message qu'on transmet, il faut être inventif en fait, puisque les entreprises sont toutes différentes. Camille de Meeûs: [00:02:51] À trouver le nom de la bonne personne. Et on sait qu'en France, c'est un véritable frein, elle est un peu française n'est-ce-pas? Et il y a la réception qui peut, ou qui ne veut pas, nous donner les bons contacts. Stéphane Depaepe: [00:03:01] Tu dis le mot juste, elle ne peut pas, c'est la règle, et c'est souvent le cas à la réception. Et s'il ne veut pas, c'est parce qu'il n'en voit pas l'intérêt, et ça, c'est souvent le cas au niveau d'une secrétaire ou d'un assistant. Camille de Meeûs: [00:03:11] Maintenant, admettons que tu as déjà les cordonnées de ton interlocuteur, il est indisponible et tu tombes sur son Voice mail. Stéphane Depaepe: [00:03:18] Bon ben voyons comment gérer ce cas de figure? Tu disposes du nom de la personne, de ses coordonnées? Ben ça dépend déjà de la base de données. Alors n'en parlons pas trop longtemps parce que ça, ça a déjà été abordé dans d'autres épisodes. En résumé, dans la base de données de PHCom Data Management, tu as de fortes chances d'avoir déjà le nom du contact, sinon ben tu as LinkedIn, tu as tous les autres outils qui existent comme Zoom-info, Loucha, le Trens, Konig, Casper, Rocket Search etc etc. Camille de Meeûs: [00:03:45] Disons que tu as le nom directement, tu l'as approche en direct du coup? Stéphane Depaepe: [00:03:49] Et dans ce cas tu as trois cas de figure. Voice mail, ou bien il ne répond jamais, ou bien t'es balancé vers un autre service. Écoute ce qu’en dit Dakis. Dakis: [00:03:59] On a un procès pour ça hein? On a un process d'envoi de mail, mais sinon je laisse un message vocal avec un mail, je fais toujours les deux. Ce qui me permet d'avoir une introduction dans le mail, voilà "Suite au message vocal que je vous ai adressé, dans lequel je vous parlais de ça", et voilà je continue dans le mail. Écoute, j'ai pas de réponse toute faite non plus, j'essaye de multiplier les canaux tout simplement. Camille de Meeûs: [00:04:19] Moi je suis comme Dakis, je laisse aussi un message. Stéphane Depaepe: [00:04:21] Oui Sandrine aussi, écoute-là. Sandrine: [00:04:23] Ah mais je laisse un message, il n'y a rien de pire que d'avoir, je pense que comme tout un chacun, quand on a un appel et que c'est raccroché on se dit que c'est pas important. Donc les gens ne rappellent pas, donc ce que je fais c'est que je laisse un message avec mes coordonnées, et en disant pourquoi j'ai appelé. Alors bon, si ça les intéresse pas, effectivement ils rappellent pas et dans ces cas là je mets dans ma petite note de les rappeler un peu plus tard. Et sinon je rappelle, je laisse le message en demandant de me rappeler avec mes coordonnées, et il arrive que les clients me rappellent. C'est arrivé hier, et derrière il y a eu un rendez-vous, donc ça fonctionne quand-même. Stéphane Depaepe: [00:04:55] Et bien je vais te surprendre, la technique de ne pas laisser de message vaut aussi. Parce qu'en fait la personne identifie un numéro de téléphone et ne sait pas de qui il s'agit, donc il rappelle. Et de toute façon, tu ne peux pas laisser non plus 36 messages, s'il ne répond vraiment pas, il ne faut surtout pas harceler, donc à toi de juger. Intensité, fréquence de rappel, laisser un message, ne pas laisser de message, à toi de voir ce qui fonctionne le mieux. Évidemment, si maintenant tu es balancé dans un autre service, ça veut dire que tu as déjà le nom de la personne, probablement tu as déjà laissé des messages, tu as donc énormément de bonnes raisons d'avoir une discussion avec ton interlocuteur. Profites-en pour préparer un appel futur, collecte des informations auprès de ses collègues, tu pourras vraiment utiliser toutes ces infos lors de ton contact effectif avec la bonne personne. Camille de Meeûs: [00:05:41] On revient au barrage classique: réception ou secrétaire? Stéphane Depaepe: [00:05:44] Bon ok, faisons tout de suite le distinguo: petites entreprises, PME, grandes entreprises. Alors, la réception c'est le classique dans les grandes entreprises, leur rôle: dispatcher les appels, c'est pas eux qui font vraiment un barrage, sauf sur l'aspect de divulguer ou pas le nom des personnes, et ça, ça dépend des règles qui auront été instaurées dans la société. Camille de Meeûs: [00:06:03] Pour la petite entreprise, effectivement, il n'y a pas vraiment de réception, mais un monsieur ou une madame X ou Y qui peut répondre à la place de l'interlocuteur que je souhaite joindre. De nouveau, cette personne peut me donner des informations et m'indiquer à quel moment il est le plus indiqué d'approcher mon contact. Stéphane Depaepe: [00:06:18] Ok, donc considérons effectivement cette personne comme un assistant, ou une secrétaire, ou inversement, un secrétaire ou une assistante. Ce ne sont pas des ennemis, ce sont des alliés. Le mental, le mental, le mental. Camille de Meeûs: [00:06:31] Exactement. Alors on va voir ensemble comment le contourner intelligemment, ou mieux encore, comment les faire jouer dans notre camp. Stéphane Depaepe: [00:06:39] D'abord mettons les choses à leur place, quand on parle de barrage, on parle d'un filtre professionnel. Le rôle de la secrétaire, c'est vraiment de protéger le temps de son patron, pas de vous embêter. Camille de Meeûs: [00:06:48] Oui, c'est un peu la porte d'entrée du château, si vous arrivez sans invitation, sans motif clair ou en claquant la porte, forcément elle ne va pas vous laisser passer. Stéphane Depaepe: [00:06:56] Et il existe plusieurs profils de secrétaire. D'abord, la secrétaire "profil exécutif" très méthodique, très précise, qui gère chaque appel comme une opération militaire. Impossible de passer sans une vraie bonne justification. Camille de Meeûs: [00:07:08] Ensuite, on a la "secrétaire administrative", elle, elle est plus procédurale, elle suit les règles. Vous appelez, elle transfère ou non selon le protocole, pas de place pour l'improvisation. Stéphane Depaepe: [00:07:17] Et puis il y a la "prudente", celle qui a déjà eu des retours négatifs et en fait, elle ne prend plus aucun risque. Donc si elle ne connaît pas votre nom, c'est non direct. Camille de Meeûs: [00:07:25] C'est pour ça qu'il faut adapter votre ton, et votre stratégie, à chaque profil. Une secrétaire stressée, méfiante ou encore sollicitée, ça se sent tout de suite dans sa voix. Stéphane Depaepe: [00:07:34] Oui, et c'est là que le commercial malin va se démarquer. Parce qu'il est bienveillant, parce qu'il est calme, parce qu'il rassure. Camille de Meeûs: [00:07:40] Avant d'appeler, soyez clair sur votre objectif, qui vous voulez joindre, pourquoi et à quel titre? Souvenez-vous, vous êtes toujours la première impression que vous allez donner à l'entreprise. Donc soyez pro, courtois et sûr de vous. Stéphane Depaepe: [00:07:52] Et préparez votre réponse à la fameuse question "ça concerne quoi?" Camille de Meeûs: [00:07:57] Ah oui, ce moment où tout se joue. Là, il faut être précis sans être trop bavard. Stéphane Depaepe: [00:08:02] Exactement, "J'appelle concernant une solution qui aide les entreprises à réduire leurs coûts de communication internationale". C'est clair, c'est net. Camille de Meeûs: [00:08:08] Ou encore "Je fais suite à un précédent échange au sujet de l'optimisation des processus internes". Stéphane Depaepe: [00:08:13] Le tout, c'est d'avoir une phrase orientée bénéfice pour l'entreprise, et non centrée sur vous. Évitez les formulations floues du type "Je voudrais parler avec.... A propos d'un projet où...", ou alors pire, "J'appelle Monsieur Untel, c'est personnel" (Camille de Meeûs: Ah oui), jamais faire ça. Camille de Meeûs: [00:08:32] Ah oui, là c'est carton rouge direct. On ne ment jamais, n'oublions pas, on est dans du B2B. Stéphane Depaepe: [00:08:37] Petite astuce: jouez le timing. Appelez tôt le matin, avant 9h, ou en fin de journée, après 17 h, c'est souvent plus calme. Camille de Meeûs: [00:08:44] Oui, à ces moments-là, le dirigeant est parfois à son bureau, la secrétaire pas encore, ou déjà partie. Timing is everything. Stéphane Depaepe: [00:08:51] Et si vous tombez sur elle, bah ok, tu pourras avoir un ton confiant, pas dominant. Exemple: "Bonjour, Stéphane Performance pour Camille Harmonie s'il vous plaît, j'appelle pour planifier un rendez-vous". Camille de Meeûs: [00:09:02] On ne demande pas "Est-ce que je pourrais peut être lui parler?". Non, on affirme calmement "Je voudrais parler à Monsieur Truc" ou de nouveau si on n'a pas le nom "Je cherche à parler à la personne responsable de". Et là, toute la clé réside dans la collecte d'informations. Obtenez des infos, sachez quel est son nom, à quelle heure il vient travailler, si l'entreprise a déjà travaillé avec ce type de service ou non. Et n'oubliez jamais, chaque appel est une source d'enrichissement d'informations, et ça vous permettra de préparer au mieux votre contact avec l'interlocuteur que vous visez. Stéphane Depaepe: [00:09:31] Et s'il te bloque? Eh bien pas grave, on garde le sourire, on rebondit "Je comprends qu'il soit très occupé. Peut-être vous pouvez m'aider à faire passer un message?" Camille de Meeûs: [00:09:40] Et là, vous la valorisez, vous transformez le barrage en passerelle. Stéphane Depaepe: [00:09:43] Exact, c'est le jeu du statut. En fait, tu dois toujours être au même statut que l'interlocuteur que tu vises. Mais en même temps, tu ne peux pas être avec un statut supérieur à celui de la secrétaire. Donc mets-toi à son niveau, écoute là, trouve une manière de collaborer avec elle, soit vrai, soit... Utilise des Ice breaker, parle d'autre chose, fait en sorte que cette personne devienne une alliée, voire une amie, appelle là par son prénom finalement. Demande-lui son prénom, et pose lui des questions, mais qui seront utiles "Au fait, c'est quoi le meilleur moment pour le joindre lui, ou elle? Est-ce qu'il est en réunion toute la journée ou plutôt disponible en début d'après-midi?" Camille de Meeûs: [00:10:20] Et encore une fois, notez tout, ces infos valent de l'or pour votre prochain appel. Stéphane Depaepe: [00:10:24] Ok, parlons de quelques cas pratiques style "Envoyez-moi une documentation d'abord, je ferai passer". Erreur classique, on obéit. Alors surtout s'il te dit "Oui, envoyez-la moi info at..." Mmm, l'adresse email générique. Camille de Meeûs: [00:10:39] Ouais, et dans ce cas-là, le mail finit souvent dans les indésirables ou sont même oubliés. Mais parfois cela peut passer aussi, ça dépend de la structure, si elle est petites ou grandes. Stéphane Depaepe: [00:10:49] Je te propose un profil de réponse, "Envoyez-moi une documentation". "Oui bien sûr, je comprends, c'est justement pour que cette documentation soit utile qu'il faut que je cerne mieux vos besoins. C'est pour ça qu'un bref échange avec Monsieur Machintruc Bazar serait beaucoup plus pertinent". Camille de Meeûs: [00:11:04] Et si elle insiste, on écoute, et on rebondit sur d'autres choses. Un échange de vive voix est tout de même plus sympathique qu'un échange de mails dans notre monde d'aujourd'hui, prenons le temps, cela n'engage à rien de voir quelles sont les synergies possibles. Stéphane Depaepe: [00:11:16] Ouais. Autre cas de figure, le plus classique, elle ne veut vraiment pas donner le nom de l'interlocuteur. Tu peux aussi rebondir du style "Ah oui, je comprends, c'est votre procédure, mais vous pouvez peut être simplement me confirmer qu'il s'agit bien du responsable achats?" Par exemple. Relancez, parle avec elle, fais-la parler, elle peut te donner plein d'informations. Camille de Meeûs: [00:11:37] Ou encore "J'étais en contact avec Monsieur Untel. Quel est son rôle exactement?". Et parfois, en posant calmement les bonnes questions, vous obtenez beaucoup plus qu'espéré. Maintenant, on va vous donner un petit outil mnémotechnique, la méthode "Tramais", pour vous rappeler tout ce qu'on vient de vous expliquer dans ce podcast. Stéphane Depaepe: [00:11:53] Oui, effectivement on ne sait jamais ce qui pouvait se tramer, n'est -ce pas? Donc cramer "T" comme le timing, appelez au bon moment, choisissez les heures entre 8h, 10h, après 17h, à midi. "R" pour la relation, reste respectueux, sympa, détendu. "A" pour une bonne attitude, reste confiant, ni arrogant, ni soumis. "M" Pour les mots, choisis ton vocabulaire clair, net, professionnel. "A" pour aide, implique la secrétaire dans la réussite de ton appel, elle peut vraiment être un outil. D'ailleurs, son job, c'est quoi? C'est aider, elle aime aider, donc demande lui "Pouvez-vous m'aider?". "I" Pour information, profitez de l'échange pour glaner plein d'informations utiles et "S" pour la suite, prépare toujours la suite: un rappel, un rendez-vous, un suivi, la méthode "Tramais" ça marche! Camille de Meeûs: [00:12:48] Et bien voilà, si vous avez appliqué ces sept points, le barrage secrétaire deviendra une réelle porte d'entrée privilégiée. Stéphane Depaepe: [00:12:54] Et souvenez-vous, une secrétaire conterait bien, c'est souvent une alliée pour la vie. Camille de Meeûs: [00:12:57] Merci à toutes et tous de nous avoir suivi, et si cet épisode vous a plu, partagez le à vos collègues qui se battent encore chaque jour avec le Standard. Stéphane Depaepe: [00:13:05] Ou mieux, envoyez le podcast à votre secrétaire préféré, ça lui fera plaisir. Camille de Meeûs: [00:13:09] A très bientôt pour un prochain épisode. Stéphane Depaepe: [00:13:10] Et surtout gardez en tête Performance et Harmonie.Séquençage du podcast :
Transcription du podcast:
Laisser un message vocal à Antoine Denis ou à Camille de Meeûs !
Dans cet épisode des Voix de nos clients, Camille De Meeûs reçoit Antoine Denis, cofondateur d’Audéo, une entreprise familiale active depuis 15 ans dans la technique événementielle : sonorisation, éclairage et solutions audiovisuelles pour entreprises, institutions, festivals et événements culturels.
Antoine partage :
À retenir : dans l’événementiel, la confiance se construit sur le terrain, et se consolide par un suivi ultra-réactif.
Stéphane Depaepe: [00:00:13] Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast "Performance, Harmonie & Commercial", réalisé par PHCom dans le studio de "transforma bxl" avec l'aide technique de "The Podcast Factory Org" Nadia Ben Jelloun: [00:00:23] Le Podcast "Performance, Harmonie & Commercial" est destiné aux responsables marketing et ventes, ainsi qu'aux dirigeants de sociétés assumant des fonctions commerciales. Stéphane Depaepe: [00:00:32] Nous vous partageons tous les mois les bonnes expériences en matière de recherche de nouveaux clients pour les entreprises actives en business to business. Nadia Ben Jelloun: [00:00:38] Vous pouvez retrouver chaque épisode sur le site de PHCom point be, P.H.C.O.M, et également sur toutes les bonnes plateformes de podcast. Stéphane Depaepe: [00:00:48] Vous pouvez soutenir ce podcast et favoriser sa visibilité en le partageant avec le plus grand nombre via un like, un comment, un share. Nadia Ben Jelloun: [00:00:55] Le répondeur est toujours actif pour que vous puissiez nous laisser un message, nous y répondrons avec grand plaisir. Stéphane Depaepe: [00:01:00] Vous pouvez également prendre un rendez-vous directement avec Nadia ou Stéphane en allant sur phcom point be. Nadia Ben Jelloun: [00:01:06] A bientôt. Camille de Meeûs: [00:01:07] Bonjour Antoine Antoine Denis: [00:01:08] Bonjour Camille Camille de Meeûs: [00:01:09] Ravie de te recevoir ici dans notre podcast pour phcom et pour parler évidemment du développement commercial. Comment tu vas? Antoine Denis: [00:01:15] Très bien, très bien. Semaine chargée mais tout va bien. On termine le vendredi en beauté, effectivement. Camille de Meeûs: [00:01:20] Alors Antoine, toi tu as fondé avec ton frère la société Audéo, c'est quoi concrètement? Antoine Denis: [00:01:24] Alors Audéo, c'est une société qui a quinze ans, fondée en famille effectivement, qui s'occupe de tout ce qui est technique, audiovisuel, sur les événements essentiellement, donc la sonorisation, éclairage, tout le matériel technique nécessaire pour assurer les événements de tous types d'entreprises publiques, festivals, concerts et autres. Camille de Meeûs: [00:01:43] Il y a beaucoup de concurrence dans ce domaine-là. Qu'est-ce qui vous différencie de la concurrence? Antoine Denis: [00:01:48] Alors effectivement, en Belgique on est beaucoup, à Bruxelles énormément aussi étant donné qu'il y a pas mal d'événements, ça bouge beaucoup, c'est donc tout à fait normal. On se différencie par le fait qu'on essaye vraiment de profiter de notre taille moyenne d'entreprise, j'ai envie de dire, et d'offrir aux clients la rapidité, flexibilité et rigueur dans la préparation des projets. À souligner aussi que tous les aspects de "last minute" sont très importants, vu qu'on a beaucoup de demandes en dernière minute de modifications. Et ça, ça permet de nous démarquer par rapport aux autres, peut-être plus grosses structures, qui ont plus de mal à se retourner en cas de modifications de dernière minute. Camille de Meeûs: [00:02:23] Donc vous avez clairement une flexibilité et une adaptation rapide. Antoine Denis: [00:02:27] Oui, dans les plannings, dans le matériel et sur le terrain aussi, bien entendu. On essaye aussi de maintenir tout le matériel à niveau, dans le sens où les technologies évoluent très vite, surtout en éclairage par exemple, et on sait qu'on doit offrir quelque chose de toujours adapté et updaté pour des expériences toujours plus immersives et attrayantes pour les clients et les participants à tous les événements. Camille de Meeûs: [00:02:48] Quel conseil tu donnerais à des personnes qui aimeraient se lancer dans le même secteur que toi? Antoine Denis: [00:02:52] Alors plusieurs choses: la rigueur, on en a déjà parlé, il y a aussi l'aspect quand même gestion du stress. On a pas mal de stagiaires qui passent chez nous, qui sont au courant de comment ça va se passer, mais après trois mois ou six mois, on remarque que malgré le bon boulot, ils sortent quand même fatigués. Les événements c'est très chouette, c'est une passion pour nous, on a créé ça par passion à la base, et il y a cet aspect de tenir le coup. Dans le sens où il y a beaucoup d'événements, les saisons sont chargées, il faut garder la tête hors de l'eau mais c'est quelque chose qui nous fait plaisir, il n'y a rien de similaire sur chaque événement. J'ai envie de dire, pour se lancer, il faut être de un: être passionné. Et de deux: être, effectivement, rigoureux, bien garder en tête tous les aspects techniques des événements. Camille de Meeûs: [00:03:32] D'où elle vient cette passion du monde technique et audiovisuel? Antoine Denis: [00:03:35] On retourne aux histoires de famille, notre cher paternel nous a transmis cette passion donc on peut dire qu'on est tombé dedans, dans la potion magique, dès qu'on était tout petit. Avec mon frère, je pense qu'à l'âge de dix ans, on était déjà derrière la table de mixage à installer les micros. Une passion, un hobby adolescent qui est devenu notre métier actuellement avec une entreprise, plusieurs employés, etc. Donc le boulot n'est plus tout à fait le même, aujourd'hui on coordonne plus de projets mais on aime toujours aller sur le terrain aussi, c'est important. Je dois aussi souligner l'aspect humain qui est important dans l'événementiel. On crée des événements, si on prend un peu de recul, pour faire passer des messages donc, voilà, il y a du matériel qui est déchargé du camion, on l'installe, mais on essaye de garder un certain caractère humain sur les événements. Donc le fait de venir sur le terrain, c'est important pour nous aussi. Camille de Meeûs: [00:04:19] Votre secteur, il faut le dire, ça fonctionne un peu par saison, si on peut le dire comme ça. Ça ne doit pas être évident tous les jours, ça doit aussi être très challengeant. Antoine Denis: [00:04:27] On fonctionne sur des montagnes russes quasiment, donc on a des mois super chargés, les mois où il y a beaucoup d'événements en extérieur, donc les mois de juin et septembre par exemple. Et a contrario, l'hiver est beaucoup plus calme: décembre, janvier, février. C'est effectivement un challenge dans le sens où peut-être 75 % des activités se concentrent sur quatre ou cinq mois, tant dans les aspects logistiques pour la gestion de l'entrepôt, du matériel et les aspects RH pour tout ce qui est technicien. C'est effectivement un casse-tête de faire rentrer tout ça dans tous les plannings. Et il ne faut pas oublier que dans ces périodes chargées, outre la gestion de terrain, on a également forcément toutes les demandes qui arrive, les visites qui doivent se caser, les modifications. Ce sont des mois très, très, très, challengeant et prenant mais, voilà, il faut relever le défi à chaque fois. On se prépare pendant les mois d'hiver pour préparer la nouvelle saison en sachant que ça va être chaque fois très chargé. Et j'ai envie de dire, tout est une question d'anticipation tant dans, je me répète mais les aspects logistiques, d'avoir un matériel tout à fait bien entretenu et prêt à passer la saison, que dans le personnel pour être préparé à accepter, répondre, honorer toutes les demandes et avoir des nouveaux clients aussi, on est là pour parler de ça aussi. Camille de Meeûs: [00:05:34] Et justement, en parlant de clients, comment on fait dans ton secteur, qui est assez niche, pour rencontrer de nouvelles personnes et qui deviennent vos clients? Antoine Denis: [00:05:41] Alors avec l'expérience, je dois dire que ce qui fonctionne le mieux, c'est les rencontres sur le terrain. Une fois qu'on va rencontrer quelqu'un, soit sur une réunion pour un repérage de site, soit encore mieux sur un événement. Une fois que les prospects, les clients viennent voir notre matériel, les équipes, la manière dont il est déployé, c'est beaucoup plus parlant qu'un site internet, une page Instagram, ou un call ou un mail bien entendu. Donc, les aspects de démarchage sont très importants mais ils doivent aboutir à une rencontre humaine, une vraie rencontre pour discuter concrètement du futur projet, de comment on va mettre ça en place. Et il y a aussi la dimension de se projeter dans le futur événement où le client va directement s'impliquer beaucoup plus que simplement répondre par mail et envoyer un cahier des charges, voilà. La dimension humaine de nouveau très, très, importante. Camille de Meeûs: [00:06:27] On parle de la dimension humaine, donc on parle de réseau, c'est le réseau, c'est le bouche à oreille aussi. Antoine Denis: [00:06:32] C'est le bouche à oreille, le réseau, on aurait pu ajouter ça effectivement dans la première partie pour les caractéristiques à avoir pour se lancer dans l'événementiel. Il faut construire et maintenir son réseau en permanence. Il y a effectivement des rencontres dont il faut profiter, des contacts à réactiver, et ne pas hésiter à faire venir des gens, à les faire se rencontrer. On organise annuellement d'ailleurs, avec tous nos techniciens en interne et freelance, un petit drink de fin d'année, ça peut paraître anodin mais c'est des moments en fait de rencontres qui permettent pas mal d'échanges et de donner de la visibilité pour Audéo aussi. Donc le carnet d'adresses, le réseau, c'est super important. Bien entendu, ça doit se travailler tout le temps et évidemment, quand on a déjà un réseau, c'est comme un petit tremplin et toutes les opérations sont plus faciles on va dire. Les aspects de contacts, une fois qu'on connaît quelqu'un et qu'on reçoit un mail de cette personne qu'on a déjà vu, c'est toujours beaucoup plus rapide, voilà, les projets avancent plus vite et les offres se signent plus rapidement. Camille de Meeûs: [00:07:25] Quelles sont les principales difficultés, les principaux freins que vous rencontrez au niveau commercial? Antoine Denis: [00:07:30] Pas mal de salles, ou d'agences, ou de clients, sont déjà engagés envers des prestataires, et c'est tout à fait normal, c'est quelque chose qui va faciliter les relations entre un client, une salle et son prestataire technique. Mais on rencontre souvent des salles qui ont déjà leur matériel, qui impose un prestataire ou qui freinent des quatre fers pour accepter un autre prestataire. Le frein principal, il est là, c'est que le secteur est assez fermé j'ai envie de dire. Chacun a ses contacts, c'est normal, on revient au carnet d'adresses et au réseau, il faut réussir à se frayer un chemin et trouver une petite brèche pour proposer ses services, essayer d'innover, de convaincre le client qu'il serait peut-être temps, où ce serait peut-être une occasion de tester une fois une nouvelle société. Camille de Meeûs: [00:08:10] Oui mais, parfois vous pouvez venir en complémentarité sur les infrastructures qui existent déjà, ce sont des choses qui se font? Antoine Denis: [00:08:15] Ce sont des choses qui se font mais qui ne sont pas forcément faciles, c'est parfois un double cachet pour le client qui loue la salle, qui doit louer une installation avec peut-être un technicien en permanence, qui va peut-être se tourner les pouces, et les équipes d'Audéo qui installe du matériel en parallèle. Il peut y avoir des synergies, mais ce n'est pas quelque chose de forcément facile non plus. Quand on doit réaliser une prestation dans un lieu qu'on ne connait pas du tout, pour être certain d'assurer une qualité de service, on préfère parfois venir avec tout notre matériel et être 100 % autonome, et ne pas utiliser malheureusement le matériel qui est sur place si on ne le connaît pas, donc voilà, c'est des contextes qui sont quand même pas évidents. Pour le client, budgétairement parfois c'est compliqué aussi et donc on trouve ça normal qu'ils se tournent alors vers le prestataire de la salle qui a déjà son matériel installé de manière fixe. Camille de Meeûs: [00:08:57] Comment est-ce que vous créez une relation de confiance sur le long terme avec vos clients existants? Antoine Denis: [00:09:02] Lorsqu'on a une demande, qu'un événement se concrétise, et que plusieurs semaines ou mois après, une deuxième demande arrive, on considère que la relation de confiance est déjà instaurée. C'est après un premier évènement réussi que le client peut être totalement rassuré et faire appel à nous dans un second temps, troisième temps, et on espère, pour très longtemps encore. Je pense que on essaie d'instaurer une relation assez proche et humaine directement. Dans la remise des offres, moi je privilégie toujours les appels téléphoniques plutôt que les mails pour essayer de comprendre les besoins, les contraintes de chacun, pour essayer au final d'être assez proche de chaque client, en allant bien entendu step by step. Mais je pense que, voilà, la confiance s'instaure aussi par une relation de proximité, je crois que c'est important de souligner ça aussi. Camille de Meeûs: [00:09:46] Ça demande quand même un gros suivi. Est-ce que vous avez des outils ou des pratiques spécifiques en interne pour accompagner ses clients et leur montrer que vous êtes toujours là? Antoine Denis: [00:09:54] Alors on est plusieurs project manager chez Audéo, chaque project manager a ses clients, on va dire habituels. Je prends l'exemple de Bozar, qui est une salle avec laquelle on travaille beaucoup, toutes les demandes des différents clients de Bozar viennent par exemple chez moi pour des questions de facilité. Lorsqu'on a une nouvelle demande d'un nouveau client, on décide en interne qui va prendre en charge le projet et le client en question, et on essaye de garder un seul point de contact entre ce client et nos équipes pour faciliter les échanges et la communication. Je pense que il faut effectivement être assez rapide et réactif. J'ai déjà évoqué ça auparavant, mais donc les demandes last minute et les modifications sont normales, et tout à fait habituelles dans l'événementiel. Donc le fait de répondre pratiquement dans la minute, c'est important, surtout au plus on se rapproche du jour J, le client a besoin de sentir que le prestataire technique est derrière, est suivi et qu'il peut s'épauler sur le prestataire pour tous les aspects logistiques en fait. Camille de Meeûs: [00:10:48] Quand on est un prestataire technique sur les événements, vous avez quand même beaucoup sur les épaules. Antoine Denis: [00:10:51] Alors effectivement, tout dépend le type d'événement et surtout du type de client. Une fois qu'on travaille avec des clients on va dire professionnel, et que c'est une collaboration à long terme, Les missions sont bien claires et chacun a ses tâches, son agenda et on sait très bien avancer. Pour des clients privés, ça peut parfois être plus compliqué vu que c'est moins clair pour eux quelles sont les missions qu'Audéo peut faire ou ne pas faire. On doit parfois refuser certaines prestations où le client pensait qu'on pouvait faire tel ou tel service, qui ne font en fait pas du tout partie de notre gamme, je pense par exemple à des aspects de décoration pour un mariage, voilà ça c'est des prestataires différents. Il faut parfois un peu recadrer les clients, mais de manière générale, ça se passe assez bien. Et je pense que c'est assez clair sur tous nos canaux de communication, les services qu'on propose, le personnel qu'on propose, sont vraiment des aspects purement techniques, très peu de services annexes, pas de photographe, pas de décoration, etc. Camille de Meeûs: [00:11:45] Pour maintenir le contact avec vos clients, actuellement, pour toi c'est quoi les compétences qui sont nécessaires, qui sont essentielles au niveau commercial? Antoine Denis: [00:11:53] Je dirais que il faut certainement pas rester derrière son PC et attendre que les demandes arrivent, il faut surtout se tenir au courant. Je pense que, à Bruxelles ça bouge beaucoup, tout ce qui est culturel, événementiel. Et se tenir au courant, informé, simplement en suivant les réseaux sociaux, les agendas et en activant ses réseaux. Et en fait, aller chercher des prospects, chercher des événements ou proposer les services. Le réseau, une fois qu'il est acquis, il faut l'activer pour savoir dans les trois prochains mois quels événements tu organiserais, est-ce que tu as besoin d'une visite technique? Est-ce que je peux t'aider? Et ça, ça va vraiment fidéliser les clients et ils vont sentir que on est là pour les épauler et les assister sur tous les aspects logistiques. Camille de Meeûs: [00:12:35] Chez Audéo, c'est quoi votre prochain objectif, votre prochaine ambition commerciale? On est à la fin de l'année 2025, comment vous voyez 2026? Antoine Denis: [00:12:43] Comment est-ce qu'on voit 2026? On commence à être fort à l'étroit, de manière très logistique et dans les espaces de stockage, et ça devient assez contraignant dans les hautes saisons, par exemple le mois de septembre. Donc on est vraiment à la recherche d'un nouveau lieu de stockage, donc ça c'est pour les aspects purement logistiques. Et en termes de personnel et d'événements, voilà, on est à environ 300 projets par an actuellement, on aimerait passer la barre des 400 l'année prochaine. La croissance est toujours bonne, le nombre d'événements augmente donc c'est très bien. On a un petit peu réagencé les missions de chacun au sein de l'entreprise, et on devra probablement engager un autre project manager en 2026 pour simplement savoir assurer et répondre dans des temps honnêtes, pour honorer toutes les nouvelles demandes. Camille de Meeûs: [00:13:23] C'est ça, ce nouveau Project Manager ce sera vraiment pour l'aspect commercial, avoir toujours un suivi en temps réel et montrer que vous êtes là quoi, et que vous n'abandonnez pas les clients. Antoine Denis: [00:13:30] Voilà, vu la demande croissante d'événements et, on va dire le temps de gestion général, pour gérer tous les aspects logistiques, de personnel, de véhicules, de matériel, les réunions, les modifications, tout ça prend beaucoup de temps et on aimerait avoir un project manager supplémentaire pour accompagner les clients de manière encore plus réactive, de manière encore plus efficace. Et montrer aux clients que les réponses dans le quart d'heure sont monnaie courante on va dire chez nous, pour assurer un suivi vraiment très, très, rapide. Camille de Meeûs: [00:13:56] Pour assurer un développement commercial qui fonctionne, vous avez fait appel à phcom, pourquoi avoir choisi ce partenaire-là? Antoine Denis: [00:14:01] Alors on était déjà en contact avec phcom, je pense, avant le Covid. Puis Covid est passé, on est resté au congélateur pendant environ deux ans. On était en contact avec phcom pour donner un petit coup d'accélérateur, on va dire, au développement commercial. Mon frère, qui est mon associé, et moi-même, en fait on avait peu de temps pour trouver des nouveaux prospects. Parce que entre tous les événements, l'administratif, c'est compliqué de mettre la priorité là-dessus, on s'en est rendu compte après quelques années. Phcom nous a vraiment aidé à dégager du temps vraiment alloué uniquement pour le démarchage, passer des appels, du mailing, faire reconnaître Audéo, activer un rayonnement, montrer déjà toutes les références. C'est forcément un métier à part entière, c'est très chronophage comme mission, donc il faut allouer du temps très spécifique pour ça. Et phcom le fait forcément de manière tout à fait efficace, vu tous les contacts déjà en leur possession, de nouveau on va parler de réseaux, mais quand on appelle quelqu'un qui nous renvoie peut-être vers quelqu'un d'autre, c'est important d'activer tous ces contacts et tous ces réseaux. Camille de Meeûs: [00:14:58] Actuellement tu es accompagné par Stéphane, qui est le CEO de phcom. Je pense il t'a accompagné sur un rendez-vous pour t'écouter et t'accompagner dans la vente. Comment ça se passe? Antoine Denis: [00:15:08] Alors Stéphane a participé à un appel avec moi il y a quelques jours, de manière plutôt passive, pour l'écoute, c'est normal. On a débriefé juste après le rendez-vous pendant un bon 20 minutes tout de même, c'est la première fois qu'il écoutait mon argumentaire et les méthodes de vente. Déjà deux ou trois remarques qui sont sorties de manière, on va dire à chaud, et quelques conseils qui ont été donnés directement. Après l'appel, j'avais un appel, je pense 1h après, et conseils qui ont été appliqués directement après. Et le conseil principal, si je peux le donner ici, j'imagine que oui, était simplement de demander au client plus précisément quels étaient ses besoins pour un évènement concret, que ce soit dans deux semaines, dans deux mois, mais qu'il puisse en fait lancer, se projeter, s'imaginer déjà dans un événement avec Audéo. À part ça, la présentation de la société, le relationnel, tout ça était selon Stéphane tout à fait ok. Mais il fallait peut-être plus personnaliser en fait, pour le client, donc comprendre ses besoins et imaginer déjà une relation concrète en fait. Camille de Meeûs: [00:16:05] C'est important pour toi cet accompagnement commercial? Antoine Denis: [00:16:08] Oui, je pense que les appels et les mails c'est tout à fait classique. Mais un visio, une réunion sur place, c'est le moment où il faut sortir toutes les cartes et on sait que le temps est super précieux pour tout le monde. Quand on a quelqu'un au bout de la ligne, ou devant soi, c'est ce moment dont il faut profiter en fait, pour essayer de concrétiser les choses, de fidéliser déjà en fait, de... Camille de Meeûs: [00:16:28] Il faut saisir l'opportunité. Antoine Denis: [00:16:29] Saisir l'opportunité, le moment pour espérer dans l'heure ou le lendemain, avoir déjà une demande qui arrive dans sa boite mail et se dire "Ok, on a parlé de ça hier lors de notre visio, voilà l'ébauche du projet. Est-ce qu'on peut se voir sur place?". C'est directement partir dans du concret en fait. Et Stéphane a guidé de cette manière pour se dire "Ok, donc on parle d'événementiel, on parle de dimension humaine, on parle d'événements, il faut se revoir", il faut aller sur place, il faut déjà se projeter dans l'événement. Camille de Meeûs: [00:16:55] L'importance du terrain. Antoine Denis: [00:16:56] L'importance du terrain et du concret, de déjà se dire voilà ce que vous imaginez dans votre cahier des charges, et voilà ce que je vous propose, et voilà les petits plus que nous on peut proposer. Qu'est-ce qu'Audéo va faire pour se démarquer, sortir un peu du lot, de par notre expérience, de par les événements déjà réalisés dans des salles, de par des techniciens qui ont l'habitude de ce genre d'évènement, il faut un peu sortir le grand jeu pour convaincre directement et lancer une relation avec le client. Camille de Meeûs: [00:17:20] Pour terminer Antoine, est-ce que tu pourrais définir en trois mots ta collaboration avec phcom? Antoine Denis: [00:17:25] Alors en trois mots, à chaud comme ça, je dirais: efficacité, rigueur et transparence. La transparence, surtout via la plateforme en ligne qui permet de suivre au jour le jour, ou pratiquement à la minute près, les rendez-vous, les calls. Et connaître l'avancement c'est quand même important de savoir comment ça se déroule et comment est-ce qu'on peut collaborer. Camille de Meeûs: [00:17:44] Merci Antoine. Antoine Denis: [00:17:45] Avec grand plaisir. Camille de Meeûs: [00:17:46] À bientôt. Antoine Denis: [00:17:46] Au revoir.Séquençage du podcast :
Transcription du podcast:
Un mot juste ouvre des portes, un mot maladroit les claque.
Dans cet épisode de "Performance, Harmonie & Commercial", Stéphane Depaepe et Camille de Meeûs explorent le lien entre langage, posture et réussite commerciale.
Dire “Je me permets de vous déranger” installe une posture d’infériorité. Dire “Je vous appelle parce que j’ai une idée pour vous faire gagner du temps” crée de la valeur. Les mots façonnent la perception, l’énergie et la relation.
Les expressions plat-ventre (“désolé”, “je vous dérange”) et les formules dubitatives (“je pense que”, “peut-être”) minent la confiance. Remplacez-les par des formulations affirmées et positives : “Je vous propose”, “C’est le bon moment pour en parler”.
Risque, problème, erreur, jamais… Ces mots crispent et ferment la discussion. Préférez des alternatives apaisantes : sécurité, solution, opportunité.
Choisissez des termes orientés solution : améliorer, simplifier, optimiser, fluidifier, sécuriser. Et parlez de “vous” plutôt que de “je”, car la vente, c’est d’abord une affaire d’écoute.
Ethos, pathos, logos:
Crédibilité, émotion, logique. Trois piliers hérités de Cicéron pour parler juste et inspirer confiance.
Enregistrez vos conversations, repérez vos “peut-être”, vos “désolé”, vos “je pense que”. Réécrivez-les, reformulez-les, entraînez-vous.
Parce que les mots sont la musique de la confiance, et qu’un client, ça ne s’achète pas… ça s’accorde.
Le podcast est en français mais une transcription intégrale est disponible en FR, NL et EN sur notre site pour plus d’accessibilité et de confort de lecture. Notre format vidéo sur Youtube propose les sous-titres et donc ce séquençage aussi en Allemand et en Espagnol.
Série : Performance, Harmonie & Commercial - Les capsules de savoir de PHCom
Durée : 14 min 32
Enregistré au studio de The Podcast Factory Org, chez transforma bxl
Stéphane Depaepe: [00:00:13] Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast "Performance, Harmonie & Commercial" réalisé par PHCom dans le studio de "transforma bxl" avec les techniques de "The Podcast Factory Org" Nadia Ben Jelloun: [00:00:23] Le podcast "Performance, Harmonie & Commercial" est destiné aux responsables marketing et ventes, ainsi qu'aux dirigeants de sociétés assumant des fonctions commerciales. Stéphane Depaepe: [00:00:32] Nous vous partageons tous les mois les bonnes expériences en matière de recherche de nouveaux clients pour les entreprises actives en business to business. Nadia Ben Jelloun: [00:00:38] Vous pouvez retrouver chaque épisode sur le site de PHCom point be, P.H.C.O.M, et également sur toutes les bonnes plateformes de podcast. Stéphane Depaepe: [00:00:48] Vous pouvez soutenir ce podcast et favoriser sa visibilité en le partageant avec le plus grand nombre via un like, un comment, un share. Nadia Ben Jelloun: [00:00:55] Le répondeur est toujours actif pour que vous puissiez nous laisser un message, nous y répondrons avec grand plaisir. Stéphane Depaepe: [00:01:00] Vous pouvez également prendre un rendez-vous directement avec Nadia ou Stéphane en allant sur phcom point be. Nadia Ben Jelloun: [00:01:06] A bientôt! Camille de Meeûs: [00:01:07] Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans "Performance, Harmonie & Commercial", le podcast où on parle de prospection, de vente, mais surtout de relations humaines. Stéphane Depaepe: [00:01:15] Et aujourd'hui, on va parler d'un truc qui a l'air anodin mais qui change tout, les mots. Les mots qu'on utilise au téléphone, en rendez-vous, en suivi client. Parce qu'un mot juste, ça ouvre des portes. Un mot maladroit ça les claque, parfois au nez! Camille de Meeûs: [00:01:31] Exactement. Tu sais j'ai écouté récemment un enregistrement de prospection l'autre jour, et le commercial commence par: "Bonjour monsieur, je me permets de vous déranger deux minutes". Et là, je t'assure, j'ai senti la porte se refermer avant même la première phrase! Stéphane Depaepe: [00:01:43] Classique. Le gars voulait être poli et il s'est transformé en gêneur. C'est typique des expressions plat-ventre, on s'excuse d'exister alors qu'on vient proposer de la valeur. Donc derrière l'attitude, il y a effectivement les mots, et les mots sont créateurs, les mots créent des situations. Regardons d'une part ce qu'il faut éviter de dire, et surtout, ce qu'il faut arriver à dire. C'est un état d'esprit vers lequel nous vous emmenons. Camille de Meeûs: [00:02:09] Tiens, on ne parlerait pas des quatre accords Toltèques? Stéphane Depaepe: [00:02:12] Allons-y, sur ce peuple d'Amérique centrale qui, vers l'an 1000 après Jésus-Christ, a voulu mettre en place un code de conduite pour vivre une vie libre et épanouie. Camille de Meeûs: [00:02:22] Le premier accord, c'est que votre parole soit impeccable, c'est vraiment le sujet du jour. Stéphane Depaepe: [00:02:27] Et le second, et le troisième, sont aussi en ligne avec le sujet, et en parfaite continuité avec le traitement des objections dont nous avons parlé lors du précédent épisode. Le deuxième, quoiqu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle. Bref, ne te juge pas. Et le troisième ne faites pas de suppositions, ça veut dire cherche à comprendre, Creuse. Camille de Meeûs: [00:02:49] Et le quatrième faites toujours de votre mieux, c'est-à-dire engage toi pleinement dans tes actions, mais de façon réaliste et sans perfectionnisme. Donc apprends simplement, avance, corrige, améliore-toi en t'écoutant, mais surtout ne te mets pas trop de pression. Du coup, ces principes visent à libérer les individus des croyances limitantes et du conditionnement collectif, favorisant ainsi la paix intérieure et l'amour inconditionnel. Stéphane Depaepe: [00:03:15] Ok, c'est beau. Il y a aussi un cinquième accord Toltèque: Soyez sceptique, mais apprenez à écouter. Donc bienvenue sur cet épisode, soyez attentifs! Camille de Meeûs: [00:03:24] Alors, on commence par celle dont tu parlais justement: les expressions plat-ventre qui nous mettent dans une posture d'infériorité. Par exemple, je vous donne quelques petits exemples de phrases, "Excusez-moi de vous déranger, je ne vous ferai pas perdre trop de temps, ne vous inquiétez pas. Je suis désolée, ce n'est vraiment pas de ma faute". Stéphane Depaepe: [00:03:39] Des phrases pleines de bonnes intentions mais qui sapent ta crédibilité. Parce qu'en disant "Je vous dérange", tu programmes ton interlocuteur à penser "Oui, effectivement, tu me déranges". Camille de Meeûs: [00:03:48] Ce serait quoi du coup pour toi, la reformulation idéale? Stéphane Depaepe: [00:03:51] Par avec ce qu'il y a dans ta tête. Tu ne le dérange pas, puisque tu lui as pour lui apporter une solution. Donc tu peux formuler ainsi "Je vous appelle parce que j'ai une idée qui pourrait vous faire gagner du temps sur ce sujet-là". Camille de Meeûs: [00:04:05] Et "Je ne vous ferai pas perdre trop de temps, ne vous inquiétez pas". Ça devient quoi alors pour toi? Stéphane Depaepe: [00:04:09] "J'ai peut être une solution adaptée à votre activité. J'ai quelque chose qui vous fera plaisir. J'ai quelque chose pour éclairer votre journée". Là on change d'énergie, on ne quémande plus, on propose. Camille de Meeûs: [00:04:19] Et c'est ça la clé, on vend une aide, pas une intrusion. Une aide, ça veut dire qu'on ne se met pas au même statut que son interlocuteur, ni en dessous, ni trop au-dessus. Ne le prenez pas de haut non plus. Stéphane Depaepe: [00:04:30] Deuxième catégorie: les expressions dubitatives. Tu sais, tous ces petits mots de doute qui sabotent la confiance sans même qu'on s'en rende compte. Camille de Meeûs: [00:04:40] Ah oui, je vois bien. Les peut-être, éventuellement, si possible, je pense que, je crois que, quand tu dis "Je pense que notre solution est intéressante", le client entend "Lui-même n'en est pas sûr". Stéphane Depaepe: [00:04:52] Alors qu'un "Je suis convaincu que c'est la bonne approche", ça change tout. Regarde, "Je pense que c'est une bonne période pour en parler"...pfff Pas terrible. "C'est le bon moment pour juger de l'efficacité de ce type de solution", là, tu convaincs. Et en fait, pour être convaincant, il faut être convaincu. Camille de Meeûs: [00:05:10] Tout à fait. Et c'est vraiment la même chose avec le conditionnel. "J'aurais aimé savoir si vous aviez désiré", alors là, c'est vraiment le festival du doute. Remplace le tout par du présent affirmé, "Je vous propose de rencontrer notre représentant la semaine prochaine". Stéphane Depaepe: [00:05:25] De nouveau, si je doute, il doutera aussi. Camille de Meeûs: [00:05:28] C'est exact, c'est comme une contagion verbale, ta certitude donne confiance et ton hésitation fait fuir. Stéphane Depaepe: [00:05:34] Troisième catégorie: les mots noirs. Ceux qui installent une logique négative. Ils écorchent, ils crispent, ils déclenchent la défensive. Camille de Meeûs: [00:05:44] On peut aussi les appeler les mots barbelés, par exemple: Problème, réclamation, erreur, jamais, impossible, risque. Autant de mots qui nous font grimper le stress. Stéphane Depaepe: [00:05:55] Exactement. Si tu dis "Vous ne courez aucun risque", le client entend juste le mot risque. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais il y a toujours des "R" dans ces mots ba"r"belés. Camille de Meeûs: [00:06:05] Alors qu'un simple "Notre système fonctionne en toute sécurité", met tout le monde à l'aise, c'est plus facile, c'est plus évident. Stéphane Depaepe: [00:06:11] Même chose avec des mots comme: coûts, dépenses. Ces mots-là peuvent devenir: investissement. Ou encore problème, ben ça peut devenir question, une demande spécifique. Camille de Meeûs: [00:06:22] Et alors mon préféré c'est: "Ne vous inquiétez pas", c'est vraiment le meilleur moyen justement d'inquiéter quelqu'un. Dans ce cas-là, il vaut mieux dire "Notre équipe s'assure de votre entière satisfaction". Stéphane Depaepe: [00:06:33] Dernier exemple, "Je ne sais pas". Ben non, je ne sais pas ça devient "Je me renseigne, et je vous rappelle". C'est simple, c'est pro, c'est rassurant. Camille de Meeûs: [00:06:42] Et n'oublions pas les petites bombes du quotidien. "Mais non, vous faites une erreur", C'est perçu comme une agression. Alors que "On pourrait penser ça, mais justement notre solution répond à cette question", et là, clairement, on garde le client dans la discussion. Stéphane Depaepe: [00:06:56] Bon, après avoir éliminé les mots toxiques, ceux qui apportent le doute, ou te mettent en infériorité. Parlons des mots qui élèvent la conversation. Camille de Meeûs: [00:07:06] Oui, ce sont les mots positifs, clairs et surtout orienté solution. Des mots qui inspirent confiance sont par exemple: améliorer, simplifier, optimiser, adapter, gagner, fluidifier ou encore sécuriser. Stéphane Depaepe: [00:07:21] Et surtout des mots qui parlent du client, pas du vendeur. Votre équipe, vos objectifs, votre efficacité. Quand on dit "vous", on crée du lien. Quand on dit "je", on parle de soi. Camille de Meeûs: [00:07:34] Et dans la rhétorique, on retrouve les trois piliers de mon cher ami Cicéron. Un, ethos, qui veut dire la crédibilité, des mots professionnels et précis. Deux, pathos, l'émotion, un ton qui est sincère et positif. Trois, logos, la logique, un discours qui est clair, concret et structuré. Stéphane Depaepe: [00:07:52] C'est la trilogie du vendeur qui parle juste. On en avait déjà parlé lors de l'épisode "Comment réaliser une bonne argumentation?" Camille de Meeûs: [00:07:59] Donc on sait ce qu'il faut éviter, on sait ce qu'il faut dire... Mais comment est-ce qu'on arrive à se corriger concrètement? Stéphane Depaepe: [00:08:05] Une méthode simple: Enregistre-toi. Camille de Meeûs: [00:08:07] Ah bah oui, c'est vrai qu'on croit tous bien parler, jusqu'à ce qu'on s'écoute. Et c'est là qu'on découvre nos "heu", nos "Je pense que", nos "J'ai juste une petite question". Stéphane Depaepe: [00:08:17] L'idée c'est de repérer ces mots parasites, de les reformuler, et de s'entraîner à parler avec des mots forts, positifs, précis. Camille de Meeûs: [00:08:25] Mais du coup, comment s'entraîner? Quels conseils pourrais-tu partager pour évoluer à utiliser en toutes circonstances les bons mots qui mettront l'autre plus à l'aise. Stéphane Depaepe: [00:08:33] C'est un vrai entraînement mental. Choisir ses mots, c'est aussi choisir sa posture. Avec une posture affirmée, respectueuse, claire, donc c'est d'abord dans ta tête, est-ce que tu abordes ta journée positivement? Comment peux-tu te mettre en posture positive dès le matin? Camille de Meeûs: [00:08:49] Oui c'est vrai, au niveau de la posture, je connaissais quelqu'un qui mettait un miroir devant son bureau pour se rappeler de sourire. Peut-être simplement aussi se rappeler les quatre accords Toltèques? Donc en résumé, bannissez des expressions plat-ventre, remplacez le doute par la conviction, évitez les mots noirs et choisissez plutôt des mots clairs, et entraînez-vous à parler comme quelqu'un qui apporte de la valeur. Stéphane Depaepe: [00:09:09] Donc effectivement, à l'aise dans sa tête, bien préparé, et écrit tes bons mots. Parce qu'au final, les mots c'est la musique de la confiance. Et un client, ça ne s'achète pas, ça s'accorde. Camille de Meeûs: [00:09:23] Magnifique cette phrase. Et comme toujours, on vous laisse avec un petit défi: cette semaine enregistrez une de vos conversations, et comptez combien de fois vous dites "peut-être", "désolé" ou "pas de problème", vous verrez, c'est assez révélateur. Stéphane Depaepe: [00:09:36] Ça, c'est un beau défi, plutôt qu'un petit. Allez, à bientôt pour un nouvel épisode de "Performance, Harmonie & Commercial". Et d'ici là, souvenez-vous, les bons mots font les bonnes ventes. Alors je vous laisse un bon dernier mot: abonnez-vous, faites-vous plaisir et apprenez.Séquençage du podcast :
Transcription du podcast:
Comment traiter les objections: une capsule "Performance, Harmonie & Commercial" avec Stéphane Depaepe et Camille de Meeûs
Le lien vers notre répondeur : https://www.vodio.fr/repondeur/662/
Dire « non » fait partie du quotidien de tout commercial. Pourtant, derrière chaque refus se cache souvent une porte à entrouvrir, une opportunité à saisir.
Dans cet épisode de la série Performance, Harmonie & Commercial, Stéphane Depaepe et Camille de Meeûs rappellent que traiter une objection, ce n’est pas argumenter à tout prix : c’est écouter, comprendre et accompagner.
Une objection n’est pas un mur, mais un signal! Un client qui objecte s’intéresse, même un peu, à votre proposition. Le « Non » ne vise pas la personne, mais la proposition telle qu’elle est formulée à ce moment précis. Il devient alors un tremplin pour ajuster, clarifier et renforcer la relation.
C’est la structure clé pour avancer sans conflit, sans fuite, sans abandon.
Une méthode simple et puissante pour rassurer avec authenticité.
Le bon réflexe : provoquer plutôt que subir. Anticiper les objections, c’est désamorcer la tension avant qu’elle n’apparaisse. Et si, malgré tout, un refus survient ? Souvenez-vous : recevoir un « Non », c’est la preuve que vous osez proposer.
Le « Non » est une conversation incomplète, pas une fin de dialogue. Chez PHCom, nous voyons dans chaque objection une chance de mieux comprendre nos clients, et d’avancer ensemble, pas à pas, vers la porte dorée au bout du couloir.
vente #prospection #B2B #commercial #PHCom #podcast #persuasion
Le podcast est en français mais une transcription intégrale est disponible en FR, NL et EN sur notre site pour plus d’accessibilité et de confort de lecture. Notre format vidéo sur Youtube propose les sous-titres et donc ce séquençage aussi en Allemand et en Espagnol.
Série : Performance, Harmonie & Commercial - Les capsules de savoir de PHCom
Durée : 14 min 32
Enregistré au studio de The Podcast Factory Org, chez transforma bxl
Stéphane Depaepe: [00:00:13] Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast "Performance, Harmonie & Commercial", réalisé par PHCom dans le studio de "transforma bxl" avec les techniques de "The Podcast Factory Org" Nadia Ben Jelloun: [00:00:23] Le Podcast "Performance, Harmonie & Commercial" est destiné aux responsables marketing et ventes, ainsi qu'aux dirigeants de sociétés assumant des fonctions commerciales. Stéphane Depaepe: [00:00:32] Nous vous partageons tous les mois les bonnes expériences en matière de recherche de nouveaux clients pour les entreprises actives en business to business. Nadia Ben Jelloun: [00:00:38] Vous pouvez retrouver chaque épisode sur le site de PHCom point be P.H.C.O.M, et également sur toutes les bonnes plateformes de podcast. Stéphane Depaepe: [00:00:48] Vous pouvez soutenir ce podcast et favoriser sa visibilité en le partageant avec le plus grand nombre via un like, un comment, un share. Nadia Ben Jelloun: [00:00:55] Le répondeur est toujours actif pour que vous puissiez nous laisser un message, nous y répondrons avec grand plaisir. Stéphane Depaepe: [00:01:00] Vous pouvez également prendre un rendez-vous directement avec Nadia ou Stéphane en allant sur phcom point be. Nadia Ben Jelloun: [00:01:06] A bientôt! Camille de Meeûs: [00:01:07] Bonjour à toutes et à tous. Aujourd'hui, on parle d'un mot que les vendeurs connaissent bien, un mot tout simple, mais qui pique, c'est le "non". Stéphane Depaepe: [00:01:15] Eh oui, le fameux "non", celui qui vous fait transpirer, ou vous transperce le cœur comme une flèche. Celui qui vous fait dire "Et merde..." ou tout autre gros mot en votre for intérieur ou, très fort après un rendez-vous loupé. Camille de Meeûs: [00:01:28] D'ailleurs, à l'entendre, certains se transforment en bulldozer et contre argumente à coups de "Oui mais vous avez tort...". Du style attaquer direct. Bref, on parle bien de la gestion des objections. Stéphane Depaepe: [00:01:40] Exactement. Et vous allez voir, une objection, ce n'est pas un mur à détruire à coup de bulldozer, c'est plutôt une porte entrouverte, un champ du possible: en une marque d'intérêt, en tous cas un tremplin pour avancer. Si le prospect objecte, c'est qu'il s'intéresse, même un peu, soit à ce qu'on dit, ou en tout cas à ce qu'il y a quelque chose dans sa tête. Camille de Meeûs: [00:02:02] Quand on débute en prospection, recevoir un "non", c'est assez violent, on a tendance à le prendre pour soi. Il me rejette, il rejette ma valeur, mon produit, mon entreprise. Stéphane Depaepe: [00:02:12] En réalité, considérons que le "Non" ne vise pas la personne, il vise la proposition. Ce qui se passe, c'est que le client dit "Non" à ce que tu proposes maintenant, de cette manière-là, mais pas non à toi. En tout cas s'il vise la personne, là tu passes la main. Camille de Meeûs: [00:02:27] De manière générale, face aux objections, on retrouve le primitif en nous. Face au danger "fight flight or freeze", certains font l'autruche, ils font semblant de ne pas avoir entendu l'objection, change de sujet, ou pire fuient en disant "Bon, désolé de vous avoir dérangé". Et là, c'est un abandon de poste. Stéphane Depaepe: [00:02:46] Oui, ou alors il attaque exactement comme tu disais "Mais enfin monsieur, vous n'avez pas compris". Et là on passe de vendeur à polémiste, mauvaise idée. Camille de Meeûs: [00:02:54] Il est peut-être intéressant de distinguer les objections que l'on reçoit en début d'entretien, en cours d'entretien ou à la fin d'un entretien. Au début d'entretien, en tout cas dans une approche de prospection téléphonique, il est une situation que tout le monde connaît. Stéphane Depaepe: [00:03:07] C'est le syndrome du "J'ai compris". Le prospect croit avoir compris en dix secondes ce qui tas pris des années à concevoir. Combien de temps t'as passé pour apprendre ton pitch? Combien de temps il t'as fallu pour le construire ce pitch? Et là, en un clin d'œil, lui, il a tout compris et "Non merci". Camille de Meeûs: [00:03:24] Tu sais ce que je crois? "Non merci, j'ai compris", vient probablement parce qu'on balance un pitch trop centré sur soi, trop rapide et pas assez tourné sur l'autre. Mais ça peut arriver aussi qu'on n'utilise pas les bons mots et qu'on ne soit pas clair. Stéphane Depaepe: [00:03:38] Oui. Il faut se souvenir que le but du début de l'entretien n'est pas de vendre, c'est de créer un espace de discussion. Et si on s'intéresse à l'autre, avec la bonne approche, et qu'il perçoit cela, il va te donner ce ton. Camille de Meeûs: [00:03:51] Un conseil pratique: enregistrez-vous, écoutez-vous, et demandez-vous "Si j'étais à sa place, aurais-je eu envie d'écouter ça?" Stéphane Depaepe: [00:03:59] Ensuite, il y a les freins que l'on peut recevoir en milieu d'entretien. À ce moment-là, quand le client objecte, j'aurais tendance à dire que c'est plutôt bon signe. Il cherche à comprendre, il teste ta cohérence, il vérifie s'il peut te faire confiance. Camille de Meeûs: [00:04:12] Exactement. Et c'est là qu'on peut parler de l'objection qui est une preuve d'intérêt. Il veut en savoir plus, le contraire de l'amour ce n'est pas la haine, mais bien l'indifférence. S'il ne dit rien, inquiète-toi. Stéphane Depaepe: [00:04:24] Donc quand quelqu'un dit "Je trouve ça cher, je ne suis pas sûr du résultat". En fait, il te dit "Je veux y croire, mais aidez-moi à être rassuré". Camille de Meeûs: [00:04:32] On arrive au cœur des objections. Lors des négociations qui mènent à la défaite, alors qu'on a proposé ce qui nous semblait être la meilleure solution pour l'autre. Là, je vais vous dire quelque chose qui va vous faire mal "Qui sème le vent récolte la tempête". Stéphane Depaepe: [00:04:44] En fait, on mérite les objections que l'on reçoit. En fin d'entretien, alors quand on propose quelque chose, qu'on essaie de conclure, qu'on reçoit un "Non", il faut bien comprendre c'est quoi ce "Non"! Pourquoi il est arrivé là? Et comment pourrais-je l'éviter la prochaine fois? Ça ne doit pas nous empêcher de vous partager une technique qui a fait ses preuves et on va d'abord partir des trois types d'objections qui existent les réelles, les réelles mais basées sur un malentendu, et les fausses. Camille de Meeûs: [00:05:11] Les réelles sont assez claires. Il n'a pas d'argent, et toi tu veux lui en faire dépenser, c'est raté d'avance. Stéphane Depaepe: [00:05:16] De fait, il eût mieux valu que tu désamorces directement cette situation, dès le début de l'entretien, c'est ce qu'on appelle les assurances vie. S'il n'a pas d'argent, il doit pouvoir te le dire d'emblée, et tu ne dois rien lui proposer, la discussion n'a aucun intérêt, tu perds ton temps. Si en début d'entretien, tu étais suffisamment attractif, tournée vers l'autre, prêt à répondre à son besoin, et qu'il le sente, sans savoir exactement ce que tu vas lui proposer, il est donc curieux, il a envie de savoir. Là, si tu lui poses la question, s'il a un éventuel budget, eh bien tu recevras la vraie réponse, et pas une fausse barbe. Si c'est vrai, en ben c'est foutu. Ça, ce sont les assurances vie, c'est anticiper le malheur. Camille de Meeûs: [00:05:58] Concernant les objections réelles mais basées sur un malentendu, j'imagine que c'est plutôt du style "Ça prend douze mois pour faire ça, ça ne m'intéresse pas du tout alors". "Mais non, ça prend juste 1 à 2 mois", "Ah bon? D'accord", facile à désamorcer. Stéphane Depaepe: [00:06:11] Exact. Et enfin, la fausse barbe, la fausse objection, c'est celle qui masque autre chose. On les repère en fait facilement, si on la détruit comme il faut, il y en a une autre qui vient juste après, et ainsi de suite... Jusqu'au moment où on arrive à la vraie objection. Et classiquement, ces fausses objections sont liées à un manque de confiance, un doute non exprimé, une peur du changement, un manque d'information. Camille de Meeûs: [00:06:35] Et là, tout l'enjeu c'est de comprendre à quoi cette objection s'adresse. À notre compétence, notre clarté, notre crédibilité ou juste à un besoin d'être entendu? Stéphane Depaepe: [00:06:45] Avant de vous donner la technique, un petit rappel des pièges à éviter. Camille de Meeûs: [00:06:49] La panique. Aïe! Il objecte. Stéphane Depaepe: [00:06:52] Le conflit. "Mais non, vous avez tort". Camille de Meeûs: [00:06:54] La polémique? "Oui mais, oui mais". Stéphane Depaepe: [00:06:58] La démission. "Vous avez raison, excusez-moi". Camille de Meeûs: [00:07:01] Et les bons réflexes à adopter! Stéphane Depaepe: [00:07:03] Répondre avec assertivité, ni passif, ni agressif. Camille de Meeûs: [00:07:06] Utiliser "Oui et" plutôt que "Oui, mais". Stéphane Depaepe: [00:07:10] Et poser des questions ouvertes. "Dans quelle mesure est-ce que...", "Comment percevez-vous cette..." Camille de Meeûs: [00:07:16] Comment vous vous organisez-vous? Stéphane Depaepe: [00:07:18] C'est exactement là qu'on va. Allez, on rentre dans le concret, on vous communique la technique pour traiter toutes les objections. Juste en cinq étapes. Camille de Meeûs: [00:07:25] Je t'en prie, Monsieur Performance, à toi la parole! Stéphane Depaepe: [00:07:28] Non, non, non, non! On va jouer, on fait le test à travers un exemple. Je suis ton client potentiel, et après que tu m'aies présenté ton offre, je te balance "Ok, merci mais je ne pense pas que c'est le bon moment". Comment tu réagis? Camille de Meeûs: [00:07:40] Mmmmmhhhhhh. Un, j'accueille positivement, penser "Oui et" au lieu de "Oui mais". Deux, je questionne et je reformule: pour comprendre vraiment le fond du problème et gagner du temps pour réfléchir. Stéphane Depaepe: [00:07:53] Tout juste, ce sont les deux premières étapes. Et ensuite les trois suivantes arrivent: détruire l'objection, si elle est réelle, en maximisant tous tes atouts, en minimisant tous les inconvénients. Quatrième étape: demander l'accord, "Est-ce que cela répond vraiment à votre question?". Cinquième étape: proposer la suite, "Alors on se voit mardi ou jeudi?" Camille de Meeûs: [00:08:15] Donc même si vous avez la réponse toute prête, laissez-le parler. Souvent, le prospect a besoin de se vider de toutes ces objections avant de pouvoir vraiment vous écouter. Stéphane Depaepe: [00:08:24] Petite technique à intégrer quand il s'agit de détruire l'objection. Je te propose la stratégie du "field, felt, found", tu connais? Camille de Meeûs: [00:08:32] Oh oui! En français, ça veut dire "ressentir, vécu et vu". Un, reconnaître l'émotion. Deux, montrer que d'autres ont eu la même préoccupation que vous. Trois, présentez la solution trouvée par ces personnes. Stéphane Depaepe: [00:08:46] Exemple concret. Bon, le prospect te dit "C'est trop cher pour moi en ce moment"? Camille de Meeûs: [00:08:51] D'abord, ressens, accepte comme on disait tout à l'heure. "Je comprends très bien votre préoccupation concernant le prix. C'est vraiment légitime de se poser cette question". Ensuite, par lui de vécu, "Sachez que plusieurs de nos clients ont ressenti la même hésitation au début, et ils étaient aussi préoccupés que vous par le budget. Et enfin, partagent une expérience crédible "Et finalement, ils ont découvert que grâce à notre solution ou à notre produit, ils ont pu réaliser des économies sur le long terme et augmenter leur productivité, ce qui a largement justifié l'investissement initial". En résumé, dites-leur "Je vous comprends, d'autres ont ressenti la même chose, et ils ont trouvé que..." Stéphane Depaepe: [00:09:29] Une merveille d'empathie et de storytelling. Camille de Meeûs: [00:09:32] Une question: faut-il vraiment aller chercher les objections? Stéphane Depaepe: [00:09:36] Il faut parfois les provoquer, en tout cas plutôt que les subir. Dire par exemple "Certains de nos clients nous ont dit craindre que..." Et hop, tu désamorces avant que ça explose, c'est toujours les assurances vie. Camille de Meeûs: [00:09:50] Mais attention, ne tendez pas la perche pour qu'on vous tape dessus, faites-le avec maîtrise et confiance. Stéphane Depaepe: [00:09:55] J'ai envie de te partager une image que j'utilise souvent c'est: l'escalier. Chaque marche, c'est un petit point de gagné. Et en haut de l'escalier en fait, il y a un couloir, et tout le long du couloir, il y a plein de portes de sortie, c'est les objections. Par contre, au bout, il y a une belle porte, là c'est ta vente, et cette porte elle est super belle. Elle étincelle, elle est dorée. Et en fait, ce que tu dois amener, c'est ton client en haut de l'escalier, à l'entrée de ce couloir, à ne regarder plus que cette porte-là. Alors évidemment, les autres portes sont toujours là, il peut les regarder, ça vaut parfois la peine de les ouvrir, en tous cas les entrouvrir. Mais il doit pouvoir se dire avant tout "Rah, la porte du fond, qu'est-ce qu'elle est belle! C'est là que je vais" Camille de Meeûs: [00:10:36] Allez, un peu de terrain maintenant. Quelques objections classiques pour mettre tout cela en pratique et savoir comment y répondre. Exemple "Envoyez-moi une documentation s'il vous plaît". Stéphane Depaepe: [00:10:46] "Bien sûr, mais une documentation ne répondra pas à toutes vos questions. Qu'aimeriez-vous y trouver?" Camille de Meeûs: [00:10:51] Dans ce cas-là, tu acceptes donc, et tu relances avec une question. Rappelez-vous encore des étapes un et deux qu'on vient justement de voir. Stéphane Depaepe: [00:10:58] Et ensuite on avance avec les étapes trois, quatre, cinq. Donc si on écoute, on va certainement trouver, dans ce qu'il va te dire, une bonne raison pour ne pas lui envoyer la documentation, mais plutôt proposer un rendez-vous. On va alors valider s'il est d'accord avec ça, et ensuite, on re propose le rendez-vous. Camille de Meeûs: [00:11:14] Allez, encore une autre: "Je travaille déjà avec un fournisseur, j'ai pas besoin de vous" Stéphane Depaepe: [00:11:18] Parfait! Vous l'avez choisi pour quelle raison? Qu'est-ce qui pourrait être amélioré? Et de nouveau, on écoute, on détruit, on valide, on propose. S'il "Ok, quand j'ai choisi cette solution-là, c'était parfait, ce fournisseur était génial sur le marché mais... C'est vrai qu'au fil du temps, il y a des nouvelles solutions qui sont apparues". "Oui, oui, et vous pensez à quoi?". "Il pourrait y avoir un meilleur suivi de chantier!". "Bon, écoutez, si notre société s'est créée, c'est parce que beaucoup de nos clients expérimentent la même problématique: avoir un meilleur suivi de chantier. Donc, à partir de là, ils ont découvert ces autres solutions, la nôtre. Se sont dit Ah oui, quand même pas mal. Ils ont mis en place. Vous avez déjà vu notre solution? On se voit la semaine prochaine?". Ça, c'est du "fil, felt, found". Bon allez à toi, "C'est trop cher". Camille de Meeûs: [00:12:05] Je comprends. Ce qui est important, c'est vraiment la valeur qui est perçue "Qu'attendez-vous exactement de ce service en fait?" Stéphane Depaepe: [00:12:10] "Que vous m'apportiez un ROI supérieur de 10 % par rapport à la situation actuelle". Camille de Meeûs: [00:12:14] "Ok, très bien. Mais dans ce cas-là, l'idéal c'est la formule ABC, puisque l'ensemble de nos clients qui ont été sur cette formule ont tous dépassé ce ROI de 10 %. Ben dans ce cas-là, est-ce que ça vous intéresserait de découvrir cette solution? On serait pas une petite visio?" Stéphane Depaepe: [00:12:28] Parfait, un, deux, trois, quatre, cinq. Bon allez, une dernière pour la route: "J'ai pas le temps". Camille de Meeûs: [00:12:32] "Je comprends, le temps est vraiment précieux, mais c'est-à-dire? Pas le temps de travailler sur ce type de projet ou pas le temps d'en parler aujourd'hui?" Stéphane Depaepe: [00:12:39] Magnifique! Si tu as déjà acquis ce réflexe d'accueillir l'objection avec un "Ok", et avec une question pour approfondir, tu auras déjà gagné beaucoup en matière de savoir avancer avec ton prospect. Camille de Meeûs: [00:12:51] Au total, recevoir un "Non", c'est aussi la preuve qu'on a proposé quelque chose. J'ai même lu un article comme quoi certains responsables de vente fixent des objectifs en nombre de "Non" à obtenir dans la semaine. Parce que plus on reçoit de "Non", plus on provoque des opportunités. Stéphane Depaepe: [00:13:06] Sympa comme idée. En fait, si tu n'as aucun "Non", c'est que tu ne proposes pas assez souvent. Et si tu as des "Non", bravo, c'est bon signe, tu avances. Camille de Meeûs: [00:13:15] Au final, une objection, c'est une conversation incomplète. Ce n'est pas la fin d'un dialogue, mais une invitation à le poursuivre. Stéphane Depaepe: [00:13:22] Et la bonne posture, c'est calme, curiosité, empathie, structure. Donc: un, tu acceptes, tout se passe bien. Deux, tu cherches à comprendre. Trois, tu proposes une alternative ou tu réponds à l'objection. Quatre, tu valides si cette réponse est bien acceptée. Et finalement n'oublie pas, cinq, tu re proposes, c'est ça la structure. Parce que l'objection finalement, c'est juste une étape sur le chemin, quel chemin? Vers la porte dorée au bout du couloir! Camille de Meeûs: [00:13:55] En haut de l'escalier. Merci Monsieur Performance pour cet échange. Et surtout merci à vous d'avoir écouté cet épisode. Et si vous aimez PHCom, n'oubliez pas, pensez à partager, à noter, et à nous envoyer vos propres objections. Stéphane Depaepe: [00:14:08] Et souvenez-vous "Performance, Harmonie & Commercial", c'est la vente mais en mieux.Séquençage du podcast :
Transcription du podcast:
Laisser un message vocal à Philippe Streydio ou à Camille de Meeûs !
Au micro de Camille de Meeûs : Philippe Streydio, manager de la force de ventes responsable de la régie régionale du groupe IPM en Wallonie et Bruxelles.
Ce groupe commercialise notamment des titres de référence tels que La Libre Belgique, L’Avenir, DH Les Sports +, Moustique, Paris Match Belgique, Télépocket, JDE, LN24, FUN Radio, LN Radio et Courrier International, offrant ainsi un spectre unique de canaux de diffusion à fort impact régional et national.
Philippe partage une expérience concrète de succès commercial dans un marché publicitaire en pleine mutation. Face à une digitalisation accélérée, une concurrence intense des géants du web (GAFAM) et une conjoncture économique incertaine, la régie média a su maintenir et renforcer son efficacité commerciale grâce à une alliance stratégique avec PHCom.
Cette collaboration repose sur un ADN commun de proximité, avec une forte orientation terrain et humaine. PHCom a apporté son expertise pour soutenir la prospection commerciale lors d’une absence de collaborateur clé, en co-construisant des argumentaires impactants et en déployant une prospection ciblée sur les territoires. Ce partenariat gagnant-gagnant a permis de capter de nouveaux annonceurs locaux et de sécuriser les budgets publicitaires malgré la pression concurrentielle.
L’intégration d’outils d’intelligence assistée a aussi permis d’optimiser les campagnes, en améliorant le retour sur investissement pour les clients. Ce témoignage illustre comment un marketing de contenu B2B bien orchestré, combiné à une prospection intelligente et une relation client de proximité, favorise une performance commerciale durable et une fidélisation forte.
Un podcast disponible sur toutes les plateformes et sur le site PHCom.
Stéphane Depaepe: [00:00:13] Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast "Performance, Harmonie & Commercial", réalisé par PHCom dans le studio de "transforma bxl" avec l'aide technique de "The Podcast Factory Org" Nadia Ben Jelloun: [00:00:23] Le podcast "Performance, Harmonie & Commercial" est destiné aux responsables marketing et ventes ainsi qu'aux dirigeants de sociétés assumant des fonctions commerciales. Stéphane Depaepe: [00:00:32] Nous vous partageons tous les mois les bonnes expériences en matière de recherche de nouveaux clients pour les entreprises actives en business to business. Nadia Ben Jelloun: [00:00:38] Vous pouvez retrouver chaque épisode sur le site de PHCom point be, P.H.C.OM et également sur toutes les bonnes plateformes de podcast. Stéphane Depaepe: [00:00:48] Vous pouvez soutenir ce podcast et favoriser sa visibilité en le partageant avec le plus grand nombre via un like, un comment, un share. Nadia Ben Jelloun: [00:00:55] Le répondeur est toujours actif pour que vous puissiez nous laisser un message. Nous y répondrons avec grand plaisir. Stéphane Depaepe: [00:01:00] Vous pouvez également prendre un rendez-vous directement avec Nadia ou Stéphane en allant sur phcom point be. Nadia Ben Jelloun: [00:01:06] A bientôt. Camille de Meeûs: [00:01:07] Bonjour Philippe, Philippe Streydio: [00:01:08] Bonjour Camille. Camille de Meeûs: [00:01:09] On est ravi de te recevoir aujourd'hui dans notre podcast, le podcast (Philippe Streydio: Ben merci de m'accueillir) de PHCom. On va commencer ben simplement, raconte-nous qui tu es, qu'est-ce que tu fais, et parle nous de ton activité au sein de l'avenir. Mais pas que... Philippe Streydio: [00:01:21] Mais pas que effectivement. Donc oui, merci de m'accueillir dans vos studios. Je suis responsable de la régie régionale du groupe IPM, et on commercialise l'ensemble des produits, titres, quotidiens, et magazines du groupe IPM donc, c'est à dire le journal l'Avenir, La Libre Belgique, La Dernière heure, Magazine Moustique, le magazine Paris-Match, accessoirement aussi Fun Radio, LN Radio et LN24 qui font partie du groupe. Camille de Meeûs: [00:01:43] Donc quand on parle de régie, on parle de commercialisation? Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu mieux pour nos auditeurs? Parce que tout le monde ne sait pas spécialement ce qu'est une Régie des médias. Philippe Streydio: [00:01:50] La Régie des médias régionaux, elle a pour vocation de commercialiser la publicité auprès d'annonceurs régionaux sur l'ensemble de la Wallonie et de Bruxelles, au sein de ses titres de presse. Et donc on répond aux besoins publicitaires de ses clients, de ses prospects, au travers de l'ensemble de nos médias, que ce soit nos médias papier, que ce soit aussi nos médias digitaux. Parce qu'effectivement, il y a à chaque fois un titre papier, mais il y a aussi un titre digital, une plateforme digitale qui permet, elle encore plus d'interactivité avec les audiences, avec les lecteurs et les lectrices, et qui amplifie le message que veulent faire passer ces annonceurs et ces prospects. Camille de Meeûs: [00:02:21] Est-ce qu'on peut parler de concurrence? Est-ce qu'il y a beaucoup de concurrents? Philippe Streydio: [00:02:24] Nos concurrents principaux aujourd'hui, ce sont bien évidemment les acteurs qui éditent des titres de presse, comme ceux que nous éditons, mais il y a aussi une concurrence importante à laquelle on est confronté, c'est la concurrence des GAFAM. Donc aujourd'hui, notre monde de presse quotidienne, de presse magazine, il a fortement évolué. Dans un contexte de modification d'évolution constante et permanente, et on digitalise de plus en plus nos contenus pour répondre à la demande, aux besoins de ces annonceurs, de ces prospects et pour faire face à une concurrence qui est celle de ces réseaux sociaux. Notre ADN à nous, il est vraiment, certainement au niveau du journal l'Avenir, parce que le journal l'Avenir, ce sont huit éditions régionales qui sont réparties sur l'ensemble du territoire wallon. On diffuse des informations locales. Évidemment, le journal l'Avenir a aussi son édition nationale, avec un traitement de l'information économique, culturelle, politique, touristique. Mais nos éditions locales, elles traitent vraiment l'actualité au plus proche des citoyens. Donc, on a un ADN de très, très grande proximité. Et quelque part, ce que j'aime dire quand je suis en contact avec des clients, c'est que: on est, on constitue, en quelque sorte, un réseau social grandeur nature, mais à taille humaine. C'est à dire que on est en contact avec les gens, on est en contact avec les acteurs de terrain, avec les gens qui développent du business, qui montent des entreprises, qui créent de l'emploi. Et je pense que notre rayon d'action, notre manière de communiquer, est encore beaucoup plus large, et plus sincère oserais-je dire, que celle qui peut parfois être utilisée au travers des réseaux sociaux. Camille de Meeûs: [00:03:44] Cette digitalisation, elle a été accueillie comment? C'est pas évident, au sein d'un groupe presse. Philippe Streydio: [00:03:48] Ça fait déjà quelques années qu'on est occupé de digitaliser nos contenus. Et évidemment, pour certains de mes collègues qui sont dans l'entreprise depuis de très nombreuses années, ça a été une grande révolution et ça a nécessité un accompagnement important pour pouvoir ben les former, et les accompagner dans la commercialisation des produits, faire en sorte qu'ils disposent de l'ensemble des éléments et des arguments dont ils avaient besoin pour aller, quelque part, évangéliser le marché aussi du bien fondé de nos supports pour communiquer, pour faire la publicité de nos annonceurs. Mais dans l'ensemble, ça s'est très, très bien passé parce qu'on a cette ouverture d'esprit qui est naturelle, on crée un journal tous les jours. Tous les jours, on a un nouveau produit qui arrive soit en librairie, soit dans la boîte aux lettres de nos abonnés. Tous les jours, on a des centaines d'articles, des centaines de vidéos, qui sont publiées sur nos sites d'information et donc on se reconstruit finalement tous les jours. Et donc pour les gens de nos équipes, pour les membres de nos équipes, ça n'a pas été une grande difficulté de pouvoir s'adapter, bien au contraire. Camille de Meeûs: [00:04:43] On a parlé de GAFAM, est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est concrètement? Philippe Streydio: [00:04:46] Alors les GAFAM ce sont les grands groupes internationaux: Google, Amazon, Facebook, voilà ça ce sont les principaux acteurs. Camille de Meeûs: [00:04:53] Qui dit digitalisation, actuellement, parle de l'intelligence artificielle. J'ai l'impression, pour ma part, qu'elle fait partie intégrante de nos vies en fait, peu importe la génération, peu importe qui on est. Comment ça se passe au niveau de la régie? Philippe Streydio: [00:05:06] Effectivement ce sont des outils que nous utilisons au quotidien et on a même l'habitude de plutôt parler d'intelligence assistée, plutôt que d'intelligence artificielle. C'est pour rendre l'utilisation de ces outils très positive. Et donc oui, effectivement, au niveau de la régie, au niveau des régies publicitaires du groupe, l'intelligence artificielle ou l'intelligence assistée revêt un caractère essentiel dans l'amélioration des performances de nos campagnes. C'est-à-dire qu'on parvient à analyser mieux les résultats des campagnes, ça permet d'avoir un retour sur investissement pour les annonceurs qui est bien meilleur aussi. On parvient par exemple à identifier quel est le visuel qui a le meilleur rendu en termes de clics, en termes d'interactions avec les lecteurs, et de pousser alors ensuite ces visuels pour qu'ils aient une importance plus grande sur nos plateformes et répondre ainsi aux besoins de nos annonceurs. C'est-à-dire qu'ils auront alors la certitude qu'un euro investi sera correctement utilisé et sera vu par nos audiences largement. Camille de Meeûs: [00:05:57] Quels sont les freins aujourd'hui au niveau commercial? Philippe Streydio: [00:05:59] Alors, je ne sais pas si on peut vraiment parler de frein, mais la situation économique telle qu'on la connaît aujourd'hui, la situation géopolitique, elle crée beaucoup d'incertitudes auprès de nos clients, auprès des commerçants, auprès des entrepreneurs. Et donc fatalement, les premiers budgets dans lesquels on coupe, on a l'habitude de le dire et certainement que vos auditeurs confirmeront cette hypothèse, les premiers budgets que l'on coupe, ce sont les budgets de la communication. Alors, selon moi, ce n'est pas un bon plan, ce n'est pas une bonne idée parce que, effectivement en période de crise, en période de difficultés, il vaut mieux continuer à communiquer et se faire connaître pour sortir du lot plutôt que de fermer le robinet. Mais heureusement, tout le monde ne réagit pas comme ça et on parvient quand même encore à aller capter l'attention de nos clients, et de continuer à mener de belles campagnes publicitaires avec eux. Camille de Meeûs: [00:06:37] Actuellement, comment vous faites pour trouver des clients en interne? Philippe Streydio: [00:06:40] On a un réseau de conseillers média qui est établi géographiquement sur la Wallonie et sur Bruxelles. Ils sont au nombre de neuf. Chacun a son territoire déterminé, et on a l'habitude aussi de dire que ces conseillers médias sont un peu, entre guillemets, les barons de leur région. Ils doivent être au courant de tout ce qu'il se passe dans leur région, tant au niveau économique, culturel, social, touristique, que politique, pour pouvoir rebondir et arriver auprès de nos clients avec des offres les plus adaptées possibles, qui correspond le plus à leurs besoins, à leurs priorités. Ça, c'est le travail de nos conseillers médias au quotidien. À côté de ça, ce territoire wallon, ce territoire bruxellois, il est assez grand. On a une équipe de taille moyenne et on a fait appel aux services de PHCom notamment pour nous aider dans la prospection de nouveaux marchés. Et je dois dire qu'on a été très satisfaits de la manière dont ça s'est passé, on a sélectionné quelques territoires, et le travail de PHCom nous a permis de capter l'attention d'annonceurs que nous n'avions pas encore en portefeuille par exemple. Camille de Meeûs: [00:07:36] Avant que PHCom vous vienne en aide, vos conseillers médias et ce qu'ils ont des outils ou des pratiques assez spécifiques pour gérer votre pipeline, vos relances, vos rendez-vous. Comment ça se passe en interne? Philippe Streydio: [00:07:47] Alors effectivement, on a un CRM interne qui nous permet d'avoir une bonne vue sur l'historique de nos clients. Ça nous permet de savoir ce qu'ils ont commandé les années précédentes pour telle ou telle campagne. On a un CRM dans lequel ils indiquent aussi le suivi de leur prospection, le suivi de leurs contacts avec leurs clients. Et ça, ça nous permet d'avoir une bonne stratégie finalement de communication aussi au travers de notre service marketing B2B. D'avoir la possibilité d'envoyer des newsletters très ciblées à certains acteurs du marché parce que, on développe toute une série de dossiers thématiques, ce sont des dossiers rédactionnels, mais qui contiennent de la publicité de nos clients. Ces dossiers thématiques nous permettent donc de segmenter aussi nos prospects à qui envoyer ces newsletter, vers qui communiquer, etc. Et c'est une grosse partie de nos revenus chaque année. Et ces dossiers, c'est par exemple un dossier Batibouw, un dossier auto-moto Mobilité, un dossier seniors, des dossiers enseignement, dossier tourisme, des dossiers Habitat, voilà toute une série de dossiers comme ça qui permettent de regrouper un large panel d'entrepreneurs, de commerçants et au travers desquels on parvient à les mettre en valeur. Camille de Meeûs: [00:08:44] C'est quand même des gros noms, des gros dossiers. Comment on fait pour tenir sur le long terme des dossiers comme ceux-là? Philippe Streydio: [00:08:51] Mais heureusement qu'on a un marché qui, même si la situation géopolitique, économique est difficile, mais on a un marché qui est assez large. L'ensemble du territoire wallon c'est quand même un grand nombre d'entreprises, de commerçants. Et donc, ouais je pense qu'on a réussi à fidéliser une grosse partie de ces clients parce qu'on a cet ADN de proximité, qui est reconnu. On diffuse aussi de l'information, qui est reconnue de qualité hein! On parlait tout à l'heure des réseaux sociaux, il y a quand même, même si parfois on est dans une situation schizophrénique, parce que nous aussi en tant que média, on utilise ces réseaux sociaux pour amplifier nos audiences et pour diffuser nos contenus. Mais ces réseaux sociaux sont aussi la source de diffusion, et ça c'est très connu aussi, de fake news et d'informations qui parfois ne sont pas tout à fait vérifié. Les nôtres sont vérifiées, et c'est ce qui fait cette spécificité vis-à-vis de nos annonceurs, vis-à-vis de nos clients, c'est qu'ils reviennent parce qu'il y a cette qualité. Ils nous restent fidèles parce qu'ils savent que chaque abonné au journal l'Avenir, c'est important de le dire aussi ça tient d'ailleurs, 90% de nos lecteurs, entre 90 et 95 % de nos lecteurs du journal l'Avenir, sont des abonnés. Qui reçoivent le journal dans leur boîte aux lettres chaque matin, soit ils vont le chercher à la librairie. Donc ça, (Camille de Meeûs: C'est exponentiel, c'est génial) c'est super chouette évidemment, c'est super chouette, ouais, ouais. Camille de Meeûs: [00:09:59] Dans ton secteur, comment les techniques commerciales ont évolué? Philippe Streydio: [00:10:02] Elles évoluent constamment. Je ne dirais pas que c'est tous les jours, mais c'est quand même très régulier et très fréquent. Et c'est ça qui est enrichissant aussi dans notre métier, c'est qu'on doit se remettre en question très régulièrement pour être bien au fait de ces nouvelles technologies, et pouvoir répondre le plus efficacement possible aux besoins de nos clients. Et accompagner ces clients aussi vers ces nouvelles technologies parce que, il faut aussi pouvoir le reconnaître, certains de nos clients n'ont pas forcément connaissance de l'ensemble de ces technologies et de l'ensemble des outils qui peuvent être mis à leur disposition pour pouvoir communiquer auprès de nos audiences. Et donc on a ce travail d'évangélisation, on a ce travail, pas de formation mais d'information aussi quelque part (Caille de Meeûs: D'accompagnement), en tant que conseillers médias. D'accompagnement auprès de nos clients pour leur expliquer clairement quelle sera la meilleure campagne de communication et la meilleure stratégie qu'ils pourront mettre en place, tout en essayant aussi de vulgariser parce que, on est dans des termes qui sont souvent anglophones, des termes très techniques qui sont parfois mal compris et donc :on a ce devoir aussi de s'adapter à ça, et de s'adapter à chaque personne que l'on a en face de nous pour vulgariser. Qu'elle comprenne bien les enjeux et les stratégies qu'on leur propose. Camille de Meeûs: [00:11:02] Aujourd'hui en 2025, ben être un bon commercial c'est pas toujours si évident, avec tout ce qui se passe, on peut le dire? C'est peut-être un peu généraliser tout ça. D'après toi, c'est quoi les compétences essentielles qu'un commercial doit avoir? Philippe Streydio: [00:11:13] C'est d'être au service de son client. De d'abord et avant tout être au service de son client, à l'écoute de son client, de percevoir quels sont ses besoins essentiels pour être certain de pouvoir répondre plus efficacement à ses demandes. Parce que un commerçant, un entrepreneur, s'il investit de l'argent dans la communication, c'est parce que derrière, évidemment, il veut récupérer son investissement. Et donc il ne sert à rien d'aller vendre un produit qui ne sera pas utile à ce commerçant, à cet entrepreneur, ce que l'on doit faire c'est vraiment être à l'écoute de ses besoins. Et s'il veut faire une campagne de communication pour une porte ouverte, s'il veut faire une campagne de communication parce qu'il a un e-shop sur lequel il veut attirer du trafic, s'il veut faire une campagne de communication parce qu'il a un projet immobilier qu'il veut développer et vendre autant d'appartements sur un délai déterminé, une des caractéristiques principales c'est d'être à l'écoute et au service avant tout de son client. La deuxième caractéristique, c'est d'être opiniâtre, c'est de ne pas lâcher. Et on a vu aussi après le Covid, que les interactions humaines avaient pu être un peu perturbées et donc, on sait aussi que il y a beaucoup de commerciaux sur le marché, il y a beaucoup de gens qui prospectent et qui le font par téléphone, qui le font par mail. Je pense qu'une présence sur le terrain, en tout cas en ce qui me concerne, c'est essentiel, c'est primordial. Être le baron de sa région c'est ça, c'est aller à la rencontre des gens, c'est aller entendre ce qui se passe dans les magasins, c'est aller entendre ce qui se passe dans les entreprises, être au fait de tout ça pour pouvoir effectivement être le conseiller média, la conseillère média qui répondra exactement aux besoins. Camille de Meeûs: [00:12:39] L'aspect humain reste quand même très important. Le fait de se déplacer, d'aller à la rencontre de l'autre, ça reste une de vos valeurs fondamentales aussi! Philippe Streydio: [00:12:46] Ça fait partie de notre ADN. Effectivement, on a cet ADN de proximité, mais on a plus que tout un ADN forcément humain parce que: on relate l'information qui se passe dans les régions, dans les villes, dans les communes. Et pour pouvoir relater ces informations au mieux, pour pouvoir transmettre ces informations au mieux, on a besoin d'avoir ces contacts qui sont effectivement des contacts humains, et heureusement. Camille de Meeûs: [00:13:05] Est ce qu'il y a un objectif ou une ambition commerciale, que tu aimerais partager avec nous dans l'année à venir? On est fin 2025, 2026 approche à grands pas. Est-ce qu'il y a des choses que tu aimerais voir évoluer au niveau commercial? Philippe Streydio: [00:13:18] On est en plein dans la construction de nos budgets hein? Donc on est effectivement en fin d'année, c'est un challenge important aussi de pouvoir construire ses budgets. Et donc moi ce que j'ai envie pour l'année prochaine, c'est de pouvoir répondre aux besoins de l'entreprise, donc de construire un budget qui soit le plus solide possible, qui corresponde le plus aussi à la situation du marché, d'avoir une équipe qui reste comme elle l'est aujourd'hui, super motivée, super engagée et enthousiaste sur le terrain. Et de continuer à pouvoir répondre à ses besoins de nos clients. Camille de Meeûs: [00:13:44] Philippe Est-ce que paraît dans la presse aujourd'hui c'est abordable pour tout le monde au fait? Philippe Streydio: [00:13:47] Il y a deux aspects, il y a évidemment l'aspect annonceurs nationaux qui couvre l'ensemble de nos éditions, l'ensemble du territoire. Mais pour nos annonceurs régionaux, grâce à nos nombreuses éditions, nos huit éditions régionales, au niveau du journal l'Avenir, on a la possibilité de cibler de manière régionale. Et donc d'être vraiment au cœur d'une région et donc, pour cette cible particulière d'une région déterminée, on a un tarif évidemment qui est correspondant. Pareil au niveau digital, on parvient, grâce à toute une série d'outils de segmentation, de diffuser des affichages publicitaires digitaux sur des zones déterminées. Et donc ça, ça répond de un: Aux besoins d'un annonceur régional. Parce que quelqu'un qui fait de la publicité, qui a un commerce à Tournai par exemple, n'est pas intéressé de voir son affichage publicitaire dans la région de Libramont. Ce qui l'intéresse, c'est de toucher sa zone de chalandise. Et donc ça, ce sont des outils que nous avons développés, et qui permettent de véritablement toucher le cœur de marché de nos annonceurs. Camille de Meeûs: [00:14:37] Pourquoi avoir choisi PHCom comme partenaire plutôt qu'un autre au final? Philippe Streydio: [00:14:41] Alors PHCom s'est rapidement imposé. On a fait une étude de marché évidemment avant de sélectionner PHCom. Mais PHCom s'est rapidement imposé comme un choix gagnant parce que, en discutant avec les différents interlocuteurs, on s'est rendu compte, que leur ADN finalement collait parfaitement à notre ADN. C'est-à-dire un ADN de proximité, à taille humaine, une équipe de taille moyenne comme la nôtre, avec des gens qui travaillent ici au cœur de nos régions, qui connaissent nos régions, qui connaissent aussi les entreprises et les commerces. Et ça, ça nous semblait essentiel de pouvoir avoir cette relation de proximité avec les interlocuteurs de PHCom. Ce que je peux dire aussi, c'est que dans cette relation, ben c'était une relation gagnant-gagnant parce que on a aussi créé des moments entre les équipes de PHCom et les équipes de la Régie des médias régionaux pour pouvoir se rencontrer, pouvoir échanger ensemble et créer ce lien fondamental qui a permis la réussite de nos campagnes de prospection. Camille de Meeûs: [00:15:27] Est-ce que tu penses que le fait d'avoir travaillé avec PHCom ça vous a apporté plus de productivité? Est-ce que vous avez gagné du temps? Philippe Streydio: [00:15:34] On a fait appel à PHCom suite à l'absence, un peu prolongée, d'une de nos collègues. On avait besoin d'une présence sur le terrain. On avait besoin de quelqu'un qui continue à prospecter. Et qui puisse ben amener les budgets qu'on avait prévus pour ce territoire-là. Et donc effectivement, en travaillant de concert avec PHCom, en mettant en place les process que l'on a mis en place, parce qu'ils ont été super à l'écoute, on a pu créer un pitch ensemble, on a pu développer notre argumentaire, ils s'en sont imprégnés. Et franchement ils prenaient contact avec nos prospects et avec nos clients, et ça nous a permis, peut-être pas à 100 % de capter le budget qu'on avait défini en amont pour notre collègue absente, mais en tout cas de ne pas perdre l'ensemble de cette capacité de travail. Et donc on a été très satisfaits de la manière dont ça s'est passé. Camille de Meeûs: [00:16:14] Actuellement, on travaille plus ensemble, mais qu'est-ce qui pourrait faire que tu resignerais avec une société qui est spécialisée dans le développement commercial? Philippe Streydio: [00:16:22] Alors aujourd'hui on ne travaille plus ensemble, mais c'est une question d'opportunité. C'est pas "On ne travaille pas avec quelqu'un d'autre" parce que, on pense que PHCom est vraiment l'acteur, l'interlocuteur de référence et, lorsque le besoin s'en fera sentir, on fera plus que vraisemblablement encore appel à PHCom. Aujourd'hui, on est dans une situation dans laquelle le besoin de prospection externe ne se fait pas réellement sentir hein? Notre équipe est au complet et opérationnelle sur le marché, mais effectivement la qualité de ce qu'on a pu mettre en œuvre avec PHCom nous amènera vraisemblablement à continuer à collaborer. Camille de Meeûs: [00:16:52] Merci Philippe pour cet échange et tout le meilleur pour la suite. Philippe Streydio: [00:16:56] Merci beaucoup Camille. Bonne continuation aussi.Séquençage du podcast :
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