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Stéphane Depaepe

Épisode #003 / Série: Les voix de nos clients – Stéphane Pierret (Optimal Computing)

Par Stéphane Depaepe, le 24.05.2025
Épisode #003 / Série: Les voix de nos clients – Stéphane Pierret (Optimal Computing)

Low-code, IA & prospection : construire l’avenir d’Optimal Computing.

Laisser un message vocal à Stéphane ou à Camille !

Depuis 2008, Optimal Computing développe des logiciels sur mesure pour accompagner la digitalisation des PME belges. Son fondateur, Stéphane Pierret, a fait le choix de s’appuyer sur une plateforme low-code innovante, intégrant l’intelligence artificielle.

Dans cet épisode du podcast Les voix de nos clients, il partage son parcours, sa passion pour la technologie, mais aussi ses attentes concrètes vis-à-vis de la collaboration récemment entamée avec PHCom pour structurer sa prospection commerciale.

Un témoignage lucide, inspirant et profondément ancré dans la réalité des PME.

#LowCode #IntelligenceArtificielle #PHCom #OptimalComputing #PodcastB2B #LesVoixDeNosClients #DigitalisationPME #ProspectionB2B #DéveloppementCommercial

 

 

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Séquençage du podcast :
Transcription du podcast:

Stéphane Depaepe: [00:00:12] Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Performance et Harmonie réalisé par PHCom dans le studio de transforma bxl à Bruxelles, avec l'aide technique de The Podcast Factory Org.

Nadia Ben Jelloun: [00:00:23] Le podcast Performance et Harmonie est destiné aux responsables marketing et ventes ainsi qu'aux dirigeants de sociétés assumant des fonctions commerciales.

Stéphane Depaepe: [00:00:30] Nous vous partageons tous les mois les bonnes expériences en matière de recherche de nouveaux clients, pour les entreprises actives en business to business.

Nadia Ben Jelloun: [00:00:36] Vous pouvez retrouver chaque épisode sur le site de PHCom .be. P.H.C.O.M, et également sur toutes les bonnes plateformes de podcast.

Stéphane Depaepe: [00:00:45] Vous pouvez soutenir ce podcast et favoriser sa visibilité en le partageant avec le plus grand nombre via un like, un comment, un share.

Nadia Ben Jelloun: [00:00:52] Le répondeur est toujours actif pour que vous puissiez nous laisser un message, nous y répondrons avec grand plaisir.

Stéphane Depaepe: [00:00:57] Vous pouvez également prendre un rendez-vous directement avec Nadia ou Stéphane en allant sur PHCom .be

Nadia Ben Jelloun: [00:01:03] A bientôt.

Camille de Meeûs: [00:01:04] Bonjour Stéphane.

Stephane Pierret: [00:01:04] Bonjour.

Camille de Meeûs: [00:01:05] Comment tu vas?

Stephane Pierret: [00:01:06] Très bien, très bien.

Camille de Meeûs: [00:01:07] Première fois ici, dans un studio podcast?

Stephane Pierret: [00:01:09] Exactement, la première fois que je vais faire ce genre de podcast

Camille de Meeûs: [00:01:12] Ça va bien se passer, c'est chouette, c'est un échange et aujourd'hui on va discuter du coup de : Optimal Computing. Raconte-moi un peu, qu'est-ce que vous faites concrètement chez Optimal Computing?

Stephane Pierret: [00:01:20] Chez Optimal Computing on développe des logiciels et on fait de l'intelligence artificielle. Et donc on s'occupe principalement de services de digitalisation pour les entreprises, pour les petites PME.

Camille de Meeûs: [00:01:31] Quand on dit digitalisation, vous mettez en place des DM, c'est comme ça qu'on peut le dire? C'est des systèmes, des programmes pour les entreprises?

Stephane Pierret: [00:01:37] Voilà des programmes, des logiciels, donc dans toute entreprise ils ont déjà une partie de logiciel, et puis il y a des parties qui manquent, qui sont encore des processus papier, qui sont encore des tableurs Excel, qui sont utilisés, pour faire certaines choses. On intervient pour développer des logiciels de façon à faciliter la façon dont les gens vont pouvoir travailler pour minimiser les erreurs qu'ils peuvent faire sur un fichier Excel, pour minimiser les erreurs qu'ils vont faire dans un formulaire papier, pour simplement partager l'information avec tout le monde sous format digital.

Camille de Meeûs: [00:02:07] Est-ce que c'est principalement pour les ressources humaines ou c'est pour tout type de fonction dans les sociétés?

Stephane Pierret: [00:02:12] Non, ça peut être pour tout type de fonction. On a fait des projets par exemple pour une société qui monte des équipements pour l'aéronautique, qui doivent respecter des procédures qualité très strictes. On a fait un projet pour une société qui fait des PEB, des audits énergétiques, pour aussi une société qui fabrique des pompes à eau. Donc c'est un peu pour tous les domaines et pour tous les types de sociétés, on va dire les petites et moyennes sociétés.

Camille de Meeûs: [00:02:35] Est-ce qu'il y a beaucoup de concurrence sur le marché par rapport à ce que vous faites? La digitalisation on entend quand même ça souvent, de plus en plus d'entreprises, n'ont plus le choix en fait que de se digitaliser. Comment vous gérez ça face à la concurrence? Et surtout, qu'est-ce que vous diriez à votre plus grand concurrent?

Stephane Pierret: [00:02:48] Il y a plusieurs façons de faire la digitalisation, il y a d'abord une société qui recherche une solution digitale et elle va trouver un logiciel qui correspond à 95% de ce qu'elle recherche sur le marché, sur une étagère, elle va le prendre, l'acheter et payer la redevance, et voilà c'est plié. Ça, c'est une première option, une deuxième option c'est qu'elle a besoin de quelque chose de spécifique, et elle va demander à un développeur, ou une équipe de développeurs, ou une société de services, de développer le logiciel sur mesure. Et nous, on intervient en termes de troisième option, c'est à dire qu'on utilise une plateforme qu'on appelle "Low-code", c'est une plateforme qu'on développe, et qui nous permet de développer un logiciel dix fois plus vite que par l'approche traditionnelle de la programmation.

Camille de Meeûs: [00:03:25] C'est en fait la spécialité d'Optimal Computing, comment ça se passe?

Stephane Pierret: [00:03:27] Tout à fait. Le low-code en fait, c'est quoi? C'est: plutôt que de faire un logiciel sous forme de programmes informatiques et de dizaines de milliers de lignes de code informatiques, on a une plateforme qui nous permet, à l'aide de Glisser-déposer, de faire une interface graphique, ou de nœud pour aller chercher des données ou renvoyer des données sur une base de données ou n'importe où dans le cloud ou sur un serveur d'une entreprise, sans programmer, sans avoir besoin d'avoir la connaissance syntaxique d'un langage de programmation. Et donc ça nous permet de développer dix fois plus vite une application. Ça, c'est une chose, l'autre chose c'est que on peut, en direct, avec le client, développer l'interface graphique qu'il a rêvée pour son logiciel. On peut sous format de, un peu comme un PowerPoint, on peut faire mais on fait une vraie interface avec déjà des comportements, des boutons et donc on peut se mettre très vite d'accord avec le client sur la finalité de ce qu'il va voir. Ça diminue très fortement le risque de mauvaise compréhension entre le prestataire de service, c'est à dire nous, et notre client. Et une fois que l'interface graphique est réalisée, alors on travaille de notre côté, le travail ne fait "que commencer", mais on va aller chercher les données où il faut, organiser les données, et afficher les données au bon endroit, au bon moment.

Camille de Meeûs: [00:04:34] Optimal Computing, ça vient d'où ce nom en fait, et ça veut dire quoi concrètement?

Stephane Pierret: [00:04:38] C'est historique. C'est parce que dans une vie précédente, je faisais de l'optimisation numérique, et j'appliquais des techniques d'optimisation dans la conception de turboréacteurs pour l'aéronautique, ou de turbo de voitures, enfin des machines tournantes genre: des pompes, des compresseurs ou des turbines. Et pour ça, on utilisait déjà des techniques d'intelligence artificielle qui s'appellent soit des réseaux de neurones, les ancêtres de ce que l'on connaît maintenant, ou des algorithmes génétiques qui sont aussi des techniques de l'intelligence artificielle.

Camille de Meeûs: [00:05:05] L'intelligence artificielle, on n'arrête pas d'en entendre parler, on ne sait pas faire sans chez Optimal Computing, vous travaillez tous les jours avec l'intelligence artificielle?

Stephane Pierret: [00:05:13] Tout à fait, on travaille à deux niveaux, on l'utilise dans notre travail pour programmer parce que ça donne une assistance à la programmation, ça peut donner une assistance pour rédiger un projet, un résumé ou tout autre document. Et puis, on l'utilise aussi pour nos clients. C'est à dire que dans notre plateforme Low-code, chaque fois qu'on a dû faire une fonctionnalité d'intelligence artificielle pour un client, on est venu l'intégrer dans notre plateforme de façon à ce que ce soit très rapidement re déployable pour un autre client.

Camille de Meeûs: [00:05:40] Parlez-moi un petit peu de l'histoire de cette entreprise. Elle existe depuis combien de temps, vous êtes combien à travailler chez Optimal Computing? Comment ça se passe au Day-to-day chez vous?

Stephane Pierret: [00:05:47] L'entreprise, je l'ai créée en 2008, d'abord tout seul, en tant que consultant. Puis il y a eu un premier engagement en 2011, si je me souviens bien. Et puis on a grandi un petit peu mais c'est surtout en 2020 qu'on a attaqué cette idée de développer une plateforme low-code. Parce qu'à ce moment-là, on faisait beaucoup de développement spécifique pour des entreprises, mais encore sous le format de la programmation, ce qui entraînait des projets qui étaient assez coûteux, qui demandaient assez bien de délais, et à un moment je me suis dit "On ne peut plus continuer tout le temps comme ça. Il faut trouver autre chose à offrir aux sociétés". Et donc du coup, l'idée de ces plateformes low-code qui commençaient à émerger est apparue et on s'est lancé Là-dedans. On est une petite structure tous les matins pratiquement, on a des réunions soit à 2, à 3, ou tout le groupe ensemble pour définir un peu, moi j'aime bien voir ce que tout le monde va faire de la journée. Je ne programme plus tellement, je garde un oeil sur le code et j'essaye de diriger la chose mais j'aime bien cette approche agile et de voir que tous les jours, ou tous les deux jours, ou tous les trois jours, certaines choses ont avancé, on peut fermer des portes, etc.

Camille de Meeûs: [00:06:43] Quelles sont les valeurs de l'entreprise aujourd'hui?

Stephane Pierret: [00:06:46] On est une petite structure, il y a cinq employés pour le moment, ils sont tous en dessous de 35 ans. J'ai même engagé plusieurs personnes qui viennent juste de sortir de l'université, qui ont un bachelier ou un master ou même un doctorat. C'est motivant, ils apporte aussi de nouvelles idées, c'est quelque chose que j'aime bien parce qu'il faut au début les encadrer, les entourer, leur montrer un petit peu ce que j'ai comme expérience et puis travailler ensemble pour que chacun apporte sa brique à l'édifice, pour arriver à faire la plateforme que l'on souhaite et rendre le service au client que l'on souhaite rendre.

Camille de Meeûs: [00:07:16] C'est ça qui est hyper intéressant dans les entreprises, c'est: toutes ces générations qui travaillent ensemble. On le ressent fortement, c'est chouette quoi, vous laissez vraiment la place aux jeunes?

Stephane Pierret: [00:07:24] Oui, oui, tout à fait, tout à fait. Oui, oui, oui!

Camille de Meeûs: [00:07:26] C'est important pour vous, du coup, d'engager des jeunes, de les coacher, de les seconder et de leur montrer votre manière de faire, mais que eux aussi vous montrent comment ils font et ça vient vraiment en complémentarité.

Stephane Pierret: [00:07:35] Voilà, tout à fait. Oui, oui.

Camille de Meeûs: [00:07:36] La digitalisation, on sait, on l'a compris, il y a beaucoup de concurrence, elle peut se développer sous différents aspects. Mais on parlait justement de jeunes, des jeunes qui veulent se lancer après leurs études, qui veulent peut être développer des plateformes comme la vôtre, qu'est-ce que vous leur diriez à ces jeunes? Quels conseils vous leur donneriez?

Stephane Pierret: [00:07:52] Les conseils que je leur donnerais c'est d'abord, c'est d'avoir un rêve, d'avoir un rêve et une passion, de quelque chose, d'un service ou d'un produit qui souhaiterait développer. Ça c'est une chose, il ne faut pas compter ses heures, donc il ne faut pas s'arrêter à ces 38h, il faut être capable de travailler 60 heures ou tout ça pour vraiment poursuivre ses rêves et les atteindre. Et puis la troisième option, c'est peut-être de se faire entourer, encadrer, par des gens peut-être d'expérience et par un certain nombre de services qui existent en Région wallonne ou en Région bruxelloise, des pôles de compétitivité, d'autres associations qui existent et qui permettent de s'intégrer à un écosystème d'entreprise.

Camille de Meeûs: [00:08:25] Vous avez fait appel à PHCom, récemment, donc là on va parler un petit peu plus de la casquette commerciale dans votre entreprise. Comment ça se passe actuellement? Comment vous fonctionnez depuis des années, depuis 2008, comment ça se passe avant d'appeler un partenaire externe?

Stephane Pierret: [00:08:38] On va dire c'est moi qui fait un petit peu le travail de recherche de nouveaux clients, de prospects et de choses comme ça, sur base de gens avec qui j'ai travaillé dans le passé, sur base d'organisme dans lequel je suis, où la société est inscrite, comme par exemple on est membre de l'Infopole en Région wallonne, du pôle Mecatech, de Agoria. On établit des liens avec d'autres sociétés et parfois ça débouche sur un prospect possible, un contact possible, un projet possible quoi. Mais, du coup, voilà moi c'est pas mon métier non plus, je suis plus passionné par la programmation et le développement d'un service pour un client, et je ne suis sans doute moins fait pour ça que faire la partie commerciale ou la partie démarchage. D'où l'idée de contacter une société comme PHCom qu'on m'a recommandé en fait. Je la connaissais pas, c'est par recommandation que je suis arrivé chez eux. Parce que eux, voilà, on est au début du projet mais je sens directement que eux ils ont l'expertise, ils savent exactement comment s'y prendre. J'en attends pas mal de choses parce que du coup: un, je vais apprendre des choses, c'est comment ils font, comment moi je devrais faire. La deuxième chose, ben voilà, c'est des contacts et j'espère que ça débouchera sur des nouveaux clients et des nouveaux projets.

Camille de Meeûs: [00:09:41] Qu'est-ce que tu as déjà essayé au niveau commercial? Est-ce qu'il y a des échecs ou des succès que tu pourrais partager avec nous?

Stephane Pierret: [00:09:46] En fait, c'est toujours un défi parce que, en général, quand on rencontre une nouvelle société, même si elle a un besoin, elle est intéressée par ce que l'on fournit. En fait, en général, le processus de décision de commencer quelque chose, ça prend toujours six mois, voire un an, voire un an et demi. J'ai des clients parfois, entre le premier contact et le projet, il se déroule deux ans. Simplement parce qu'il faut qu'on tombe au bon moment, au bon endroit, que le besoin soit vraiment criant chez le client pour qu'il investisse. Voilà, donc il faut être très patient, c'est la caractéristique, c'est qu'il faut être très patient et voilà. On ne décide pas du jour au lendemain qu'on a besoin de X nouveaux clients dans trois mois, ça ne marchera pas dans le logiciel, ça ne marche pas dans le logiciel comme ça quoi! c'est vraiment une tâche à long terme, une relation à long terme qu'il faut nouer. La confiance, parce qu'en général il faut que le client ait confiance en nous, parce que ce ne sont pas des budgets de 1000, ou 2000, ou 3 000 € où il peut se dire "Si ça ne va pas, ben tant pis, voilà j'ai perdu 3 000 €". Ici, on parle quand même de budget un peu plus conséquent, avant de convaincre une société de lâcher un budget, il faut avoir confiance, donc il faut avoir des références. Il faut montrer qu'on a déjà fait quelque chose de similaire, ou qu'on a quelque chose de similaire, qui va pouvoir servir de base à un nouveau projet.

Camille de Meeûs: [00:10:51] Qu'est ce qui te rendra réellement satisfait de collaborer avec nous? Est-ce qu'il y a une attente vraiment particulière? Oui, certes, d'avoir plus de clients, d'élargir le nombre de prospects, de potentiels clients. Est-ce s'il y a autre chose que tu aimerais partager avec nous?

Stephane Pierret: [00:11:03] Comme je le disais, il y a déjà d'apprendre pas mal de choses. Effectivement, d'avoir de nouveaux clients. Et puis après, pourquoi pas si ça se passe bien, on repartira peut être dans une seconde mission pour en avoir d'autres après. Voilà, mais on va d'abord faire la première, on verra bien sur quoi ça va déboucher quoi!

Camille de Meeûs: [00:11:18] Il y a d'abord une phase test (Stéphane Pierret: Voilà) et puis après vous verrez comment ça se passe (Stéphane Pierret: Oui) avec les équipes et s'il y a des résultats qui sont fournis.

Stephane Pierret: [00:11:24] Tout à fait.

Camille de Meeûs: [00:11:25] Est-ce que tu pourrais déjà dire quelque chose par rapport à cette première semaine? Tu as déjà eu des retours? Comment ça se passe actuellement le début de la mission?

Stephane Pierret: [00:11:31] La réunion de la semaine passée, c'était pour m'expliquer en fait un petit peu comment ça allait se passer, sur base de quels outils on allait pouvoir échanger, les données qu'il y avait chez PHCom auxquels j'avais accès pour aider à sélectionner des contacts à avoir, à essayer de définir ensemble les cibles. Les cibles en termes de taille de société, en termes de type de société, en termes de personnes dans les sociétés à contacter. C'est à ça que ça a servi la réunion de la semaine passée, et donc la semaine qui vient en fait, on va rentrer plus dans le concret, de voir comment les premiers contacts vont être réalisés, sur quelles sociétés, etc quoi!

Camille de Meeûs: [00:12:05] Je sais que c'est le début de la mission et qu'on doit encore tous apprendre à se connaître. Toi, PHCom, tes équipes, etc. Mais si tu devais définir PHCom en trois mots, qu'est-ce que tu dirais?

Stephane Pierret: [00:12:14] Impliqué, je dirais compréhensible. On voit qu'ils essayent vraiment de comprendre notre business et notre demande. Compréhensible, empathique, organisée. Très organisée, on voit qu'il y a un processus ou une structure rodée derrière pour faire ce genre de projet.

Camille de Meeûs: [00:12:29] Merci beaucoup Stéphane pour cet entretien! En tout cas je te souhaite tout le meilleur pour la suite, et on croise les doigts qu'avec PHCom tout se passe super bien mais je n'en doute pas.

Stephane Pierret: [00:12:36] Merci beaucoup. Merci à vous.

Camille de Meeûs: [00:12:38] Merci Stéphane.

Posté dans Client Good News - Télémarketing - Development Center - Call Center - Bruxelles
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Stéphane Depaepe

Episode #009: La motivation des personnes

Par Stéphane Depaepe, le 15.05.2025
Episode #009: La motivation des personnes

La motivation des personnes

Une capsule Performance & Harmonie avec Stéphane & Camille

Le lien vers notre répondeur : https://www.vodio.fr/repondeur/662/

Comment rester motivé quand on vend ? Et comment faire face au stress, aux doutes ou à la perte de sens dans son quotidien commercial ?

Dans cet épisode percutant et sincère, Stéphane Depaepe et Camille de Meeûs abordent les vraies sources de motivation au travail, en particulier dans les métiers de la vente. Avec humour et lucidité, ils questionnent ce qui pousse (ou freine) l’action : valeurs personnelles, pression des résultats, technostress, reconnaissance, formation, management…

À écouter si :

  • Vous sentez votre motivation en dents de scie
  • Vous encadrez une équipe commerciale
  • Vous voulez concilier performance et alignement personnel

On y parle de :

  • Besoins vs valeurs fondamentales
  • Motivation interne vs motivation externe
  • Bon stress vs mauvais stress
  • Incertitude dans la vente et gestion des émotions
  • Formation, flow, burn-out, bore-out…

Un épisode aussi utile aux managers qu’aux commerciaux, avec des clés concrètes pour retrouver du sens, de l’engagement, et éviter de s’épuiser.

Série : Performance & Harmonie – Les capsules de savoir de PHCom
Durée : 12 min 54
Enregistré au studio de The Podcast Factory Org, chez transforma bxl

 

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Séquençage du podcast :
  • [00:01:07] Introduction
  • [00:01:49] Qu’est-ce qui motive concrètement une personne ?
  • [00:02:24] La cohérence avec ses valeurs
  • [00:02:49] Les valeurs fondamentales
  • [00:03:26] Pourquoi oser demander à changer de client
  • [00:03:38] Le sens au travail
  • [00:04:35] Les incitatifs
  • [00:05:25] Se poser les bonnes questions
  • [00:05:44] L’importance du dialogue
  • [00:06:16] Facteurs externes et internes à la motivation
  • [00:06:33] Le stress au travail
  • [00:06:49] Bon stress versus mauvais stress
  • [00:07:08] Les technostress
  • [00:07:29] L’importance des pauses
  • [00:07:43] Les causes les plus fréquentes du stress
  • [00:08:24] Le contre-exemple de la prime de vente
  • [00:09:55] Ralentir pour se questionner et prendre du temps pour soi
  • [00:10:15] Être dans le flow…
  • [00:10:48] Avoir une bonne formation et un haut niveau de défi
  • [00:11:29] Le partage des victoires
  • [00:11:47] Le résumé de Madame Harmonie
  • [00:12:33] Conclusion et clôture de l’épisode
Transcription du podcast:

Stéphane Depaepe: [00:00:13] Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Performance et Harmonie réalisé par PHCom dans le studio de transforma à Bruxelles, avec l'aide technique de The Podcast Factory Org.

Nadia Ben Jelloun: [00:00:23] Le podcast Performance et Harmonie est destiné aux responsables marketing et ventes ainsi qu'aux dirigeants de sociétés assumant des fonctions commerciales.

Stéphane Depaepe: [00:00:32] Nous vous partageons tous les mois les bonnes expériences en matière de recherche de nouveaux clients, pour les entreprises actives en business to business.

Nadia Ben Jelloun: [00:00:38] Vous pouvez retrouver chaque épisode sur le site de PHCom .be P.H.C.O.M, et également sur toutes les bonnes plateformes de podcast.

Stéphane Depaepe: [00:00:48] Vous pouvez soutenir ce podcast et favoriser sa visibilité en le partageant avec le plus grand nombre via un like, un commentaire, un share.

Nadia Ben Jelloun: [00:00:55] Le répondeur est toujours actif pour que vous puissiez nous laisser un message, nous y répondrons avec grand plaisir.

Stéphane Depaepe: [00:01:00] Vous pouvez également prendre un rendez-vous directement avec Nadia ou Stéphane en allant sur PHCom .be

Nadia Ben Jelloun: [00:01:06] A bientôt.

Camille de Meeûs: [00:01:07] Bienvenue dans ce nouvel épisode de PHCom, le podcast des entrepreneurs et des commerciaux belges qui veulent conjuguer Performance et Bien-Être au Travail. Aujourd'hui, on plonge dans un sujet qui est assez chaud, qui est très brûlant, c'est la motivation, le stress et l'état d'esprit dans notre quotidien de prospection de vente.

Stéphane Depaepe: [00:01:25] Et ça tombe bien, parce que s'il y a un truc qui fluctue aussi vite que la météo belge, c'est la motivation d'un commercial. Un jour radieux, le lendemain maussade... Et c'est à ce moment-là qu'on les entend plus. Par contre, quand tout va bien, une vente ou la prise d'un rendez-vous, ou une bonne affaire, eh bien c'est vendu au moins cinq fois en interne. Donc la bonne question est: comment maintenir un niveau élevé de motivation?

Camille de Meeûs: [00:01:49] On va commencer par le début. Qu'est-ce qui motive concrètement une personne? En fait, ce qui mobilise l'être humain dès son plus jeune âge, c'est avant tout le besoin de satisfaire ses besoins vitaux. Ok, ça c'est logique, non? Tu te rappelles de la fameuse pyramide de Maslow: pour les besoins physiologiques et de sécurité, le salaire et les contrats sont là pour cela. Mais une fois qu'on monte dans la pyramide, on a besoin d'être nourri par autre chose, ce qui est normal. Autant être clair, on ne motive personne durablement à coup de menaces. Par contre, on peut alimenter une énergie quand on touche à ce qui a du sens pour l'individu, il est le seul responsable de ses actions et de sa motivation.

Stéphane Depaepe: [00:02:24] Donc, comme dans la vente, où il s'agit d'écouter son prospect, il s'agit d'écouter et de comprendre ses collaborateurs et comprendre ce qui peut les nourrir. Et bien en fait, ce que tu es en train de dire, c'est qu'avant même le système de bonus, ou la reconnaissance "Bravo, tu as fait une belle vente", c'est la cohérence avec ses valeurs qui booste vraiment?

Camille de Meeûs: [00:02:43] Exactement. En fait, il y a deux grands leviers les besoins à combler, et les valeurs fondamentales qui sont ultra importantes.

Stéphane Depaepe: [00:02:49] Et c'est quoi les valeurs fondamentales?

Camille de Meeûs: [00:02:51] C'est ce qui pour chacun d'entre nous, à le plus d'importance. Ça peut être plein de choses: l'amour, le pouvoir, l'argent, la création d'une famille ou tout autre valeur, pourvu qu'elles nous tiennent personnellement à cœur et qu'elles nous fassent du bien. Il faut agir en accord avec nos valeurs, ça décuple notre énergie. C'est vrai que de nombreux collègues refusent les missions qui impliquent de vendre un produit auquel ils ne croient pas, ils disaient "Si j'y crois pas, j'ai l'impression de trahir mon intégrité".

Stéphane Depaepe: [00:03:17] C'est vrai, on a de la chance chez PHCom puisqu'on gère à peu près 40-50 clients différents, ce qui permet d'allouer les bons clients aux bons commerciaux avec lesquels ça colle bien.

Camille de Meeûs: [00:03:26] C'est bien cela la clé. Si ça ne va pas, un commercial doit surtout oser demander de changer. Et devine quoi? Dans les produits ou services, ou les secteurs d'activité sur lesquels il va se sentir aligné, et bien il cartonnera.

Stéphane Depaepe: [00:03:38] Ça va même aller plus loin, quand tu parles des valeurs fondamentales, je crois qu'il y a des valeurs générales sur lesquelles on peut être tous alignés, et c'est le sens de son travail.

Camille de Meeûs: [00:03:47] Ben oui, c'est la fameuse histoire des tailleurs de pierre lors de la construction des cathédrales. Ou bien tu regardes la pierre que tu es en train de tailler et tu es satisfait d'avoir bien fait ton travail. Ou alors tu te dis "Ah bah non, ça me permet de construire un plus beau mur", ou alors beaucoup mieux, et cela ça te permet de construire une cathédrale qui permet d'élever la spiritualité de l'humain.

Stéphane Depaepe: [00:04:08] Exactement. Et donc, si je résume mon travail qui consiste à amener des clients à faire mon chiffre, ben ce n'est pas suffisant. Si par contre ça contribue à faire vivre une société, à la faire croître, c'est déjà beaucoup mieux. Et si par exemple, pour la génération Z, ça contribue à mieux vendre un produit ou un service qui contribue à la diminution du CO2 et ça permet de sauver la planète, ça c'est top of the top. Juste?

Camille de Meeûs: [00:04:34] Très juste!

Stéphane Depaepe: [00:04:35] Donc la carotte, les primes, pas suffisant. Le bâton style retourne au bureau si tu n'as pas atteint tes résultats, arrête de travailler de chez toi, bref, toutes les menaces: pas bon. En résumé, c'est ça.

Camille de Meeûs: [00:04:46] À retenir. La motivation peut être externe: primes, reconnaissances, objectifs fixés, etc. Mais attention, elle ne dure que si elle résonne avec la motivation interne, c'est à dire: la fierté, le sens, la croissance personnelle, les croyances personnelles.

Stéphane Depaepe: [00:05:02] Je te rejoins complètement. En fait, je fais partie de ces consultants qui ont quitté leur job pour donner du sens à travers des conseils. C'est comme ça qu'on a commencé PHCom en fait, je ne trouvais plus de sens en tant que consultant et par contre j'en ai donné beaucoup dans la société que j'ai créée. Donc la motivation 100 % externe, c'est comme un moteur qui tourne à vide en fait, ça ne marche pas!

Camille de Meeûs: [00:05:25] Exactement. En fait, il faut relier les actions du quotidien à quelque chose de personnellement significatif. Et pour ça, il faut se poser les bonnes questions, qui sont celles-ci: "De quoi ai-je vraiment besoin? Qu'est-ce qui est important pour moi? Est-ce que mes actions quotidiennes sont en phase avec moi-même, c'est à dire avec mes valeurs?"

Stéphane Depaepe: [00:05:44] Ok, parlons d'un cas que j'ai vécu. On a recruté quelqu'un, six premiers mois: top, parfait. Et puis petit à petit, il décroche, son discours est devenu tiède, il se disait fatigué, pas aligné, bref, il ramenait plus les contrats comme avant.

Camille de Meeûs: [00:05:58] Et quoi? Comment vous avez procédé? Vous avez creusé ensemble? Vous en avez parlé?

Stéphane Depaepe: [00:06:02] Oui. Et en fait le résultat c'était très simple : maman malade. Et donc il vivait beaucoup de stress à la maison, il n'arrivait plus à accorder de l'importance à tous ses appels, à tout son job. Et il faisait le job mécaniquement, mais vraiment sans engagement.... Pfff.

Camille de Meeûs: [00:06:16] Ben tu vois, ça illustre hyper bien les deux types de facteurs qui influencent la motivation et qui font que tu peux clairement la perdre en fonction de ce que tu vis. Il y a les facteurs externes, on le répète: la pression, les soucis, le manque de soutien. Et les facteurs internes qui sont des valeurs en conflit ou par exemple une surcharge mentale.

Stéphane Depaepe: [00:06:33] Et si on parle de stress, à côté de la motivation, qu'est-ce qui se passe?

Camille de Meeûs: [00:06:37] Aïe aïe aïe! Le stress, Il est souvent vu comme un vilain mot, on n'aime pas le stress, quand on entend ça, ça met tout le monde mal à l'aise. Mais en réalité, c'est une alarme et il devient très nocif quand il est chronique ou mal compris.

Stéphane Depaepe: [00:06:49] Tu fais référence au bon stress, versus mauvais stress?

Camille de Meeûs: [00:06:52] Tout à fait. En fait, le bon stress nous pousse à agir, nous mobilise. Mais attention, le mauvais stress, celui qui dure, celui qui est lié à l'incertitude, à des délais irréalistes ou à une perte de sens, lui, il nous épuise clairement. Et il y a un terme qu'on utilise de plus en plus: les technostress.

Stéphane Depaepe: [00:07:08] Ah, celui-là, je le connais. Entre le CRM, les outils de call tracking, les intelligences artificielles qui notent tes performances, mais aussi les emails, les tchats, bref, tu ne décroches jamais. C'est hyper connexion permanente. Alors qu'il faut savoir décrocher, et pas seulement le téléphone quand on fait du cold calling, ou du hot colling. Mais en fin de journée : stop, pause.

Camille de Meeûs: [00:07:29] Oui. Et quand on parle de pause, les pauses sont hyper, hyper, hyper importantes car quand on fait des pauses en journée, ça nous permet de récupérer l'énergie et, idéalement, il faut faire 5 à 10 minutes de pause quand on s'arrête et qu'on prend du temps.

Stéphane Depaepe: [00:07:43] Donc en dehors du fameux Technostress, c'est quoi les causes les plus fréquentes du stress?

Camille de Meeûs: [00:07:47] Parmi les stresseurs les plus fréquents chez les commerciaux, on a par exemple l'urgence constante, c'est à dire plannings mouvants, des deadlines assez courtes. On a aussi l'incertitude, donc trouver sa place dans l'équipe, avoir des objectifs qui sont assez flous et qui ne nous parlent pas. On a aussi les conflits avec les collègues, les clients, les managers, nos plus un, nos moins un. On a aussi l'isolement chez les indépendants ou les télétravailleurs qui voient beaucoup moins de monde que quand on va tous les jours au bureau. On a aussi le manque de reconnaissance et évidemment, on entend beaucoup ce mot: la surcharge, c'est à dire le burn out ou alors l'ennui. Et ça, on l'appelle le bore-out.

Stéphane Depaepe: [00:08:24] Et donc le technostress aussi, disions-nous. Alors, en fait tu sais, pour moi, le cœur du stress c'est, vraiment, dans notre métier de commercial : l'incertitude. Qui est liée à un prospect ou un client qui détient, lui finalement, le résultat de "Est-ce que je vais atteindre mes objectifs? Est-ce qu'il va signer un contrat ou pas?". Et en fait, si tu n'arrives pas à tes objectifs, eh bien en fait c'est de sa faute. Ben non, évidemment, c'est là tout l'enjeu, c'est arriver, ensemble avec son client ou avec son prospect, à arriver à des accords, c'est plus ta faute, c'est plus ma faute, c'est : ensemble, on va arriver à quelque chose. Et pour ça, ce que je crois fondamentalement, c'est que les techniques de prospection par téléphone, eh bien, elles doivent être apprises, il faut se former. Même chose dans tous les métiers de la vente. Si tu fais de la négociation, si tu fais de la vente terrain, Si tu fais de la vente one shot, si tu fais de la vente consultative, il faut apprendre, il faut maîtriser parce que c'est ce qui va te permettre de gérer ces fameuses incertitudes. Je reviens un instant sur la motivation interne et externe, on parle souvent donc de la carotte, les primes, ben je comprends bien, ce n'est pas suffisant. Le bâton dire "Tu n'as pas vendu, tu n'as pas de primes, ou tu reviens travailler au bureau, ou je te punis pour ceci ou pour cela". Ça c'est surtout pas, c'est encore pire, donc ça veut dire qu'en fait la prime ça peut être top intéressant, mais ça peut aussi être un contre-exemple, un contre motivateur où tu te dis "Ben moi je n'arrive pas à mes primes, je ne vais jamais arriver à ces primes-là, ah ben alors je vais de mal en pire", et c'est comme ça que les commerciaux disparaissent.

Camille de Meeûs: [00:09:55] On peut aller plus loin maintenant pour trouver motivation et sérénité sur du long terme. Déjà, c'est important de s'autoriser à ralentir pour se questionner, et surtout prendre du temps pour soi. Prendre un temps pour explorer ce qui fait vraiment sens, et ensuite identifier ce qui nous pompe de l'énergie, et ce qui nous en redonne surtout.

Stéphane Depaepe: [00:10:15] Et donc on peut toucher un sujet: le flow... tu connais évidemment!

Camille de Meeûs: [00:10:21] Évidemment, le flow c'est quand tu es totalement absorbé dans ton occupation. C'est en fait un état mental que tu atteins si tu es complètement plongé dans ton activité, avec une concentration maximale, un engagement et une satisfaction d'accomplissement total.

Stéphane Depaepe: [00:10:36] En fait, tu ne vois plus le temps passer, et c'est ce qui te correspond parfaitement. À la fin de la journée, si tu atteins tes objectifs, en plus, alors tu es parfaitement heureux et tu es prêt à recommencer la journée de demain.

Camille de Meeûs: [00:10:48] Tout à fait. Et pour revenir sur ce que tu disais à propos des formations, pour atteindre le flow, il faut un haut niveau de compétences et donc ça peut l'obtenir par des bonnes formations, mais aussi un haut niveau de défi. C'est la combinaison des deux qui fait que tu es pleinement satisfait et heureux dans ce que tu fais!

Stéphane Depaepe: [00:11:06] En fait, inversement, si tu as un bas niveau de compétence, et un bas niveau de défi, au final tu vas t'emmerder.

Camille de Meeûs: [00:11:14] Dans le même temps, si on te demande des choses pour lesquelles tu n'as pas été bien préparé, tu vas générer de la préoccupation, de l'anxiété. Et si tu es fort compétent mais que tu n'as pas beaucoup de défis et que tu n'es pas assez challengé, tu peux commencer à t'embêter, et ce qui n'est pas mieux.

Stéphane Depaepe: [00:11:29] Ok, anecdote : on a instauré le partage des victoires, même minuscule, juste ça, ça redonne du souffle.

Camille de Meeûs: [00:11:36] Mais oui, c'est excellent car le cerveau adore le feedback positif et ça recrée du lien. L'isolement tue la motivation, par contre le partage, lui, la réactive instantanément.

Stéphane Depaepe: [00:11:47] Ok, on a un petit peu touché à tout. Tu peux nous faire un résumé madame Harmonie?

Camille de Meeûs: [00:11:52] Parfait! Je vous fais un petit résumé en cinq points. Le premier point, c'est la motivation qui est le carburant puissant quand elle est nourrie par nos besoins et nos valeurs. Le deuxième point, elle peut se perdre en cas de conflit interne, surcharge, isolement ou absence de sens. Troisièmement, le stress quant à lui, peut être aiguë ou chronique, bon ou mauvais, il devient toxique quand il s'installent sans solution, faites donc bien attention à vous. Quatrième point, pour rebondir, reconnectez-vous à vos moteurs personnels, créer du lien, revisiter vos priorités et surtout, apprenez à vous connaître. Et un dernier petit point pour la route : rentrer dans le flow, là où vous pouvez déployer des hautes compétences et des défis qui vous stimulent.

Stéphane Depaepe: [00:12:33] Merci pour ce résumé. Et donc on espère que cet épisode, même si ce n'est pas du 100 % commercial, du 100 % vente, ben ça vous donne quand même des pistes concrètes parce que, si vous vous sentez démotivé ces temps-ci, c'est peut-être juste le signe que vous avez besoin de vous recentrer et surtout pas abandonner.

Camille de Meeûs: [00:12:51] Retrouvez votre petite boussole intérieure et je vous jure, ça ira beaucoup mieux.

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Stéphane Depaepe

Épisode #002 / Série: Les voix de nos clients – Nicolas & Quentin Moreau

Par Stéphane Depaepe, le 30.04.2025
Épisode #002 / Série: Les voix de nos clients – Nicolas & Quentin Moreau

Badges, innovation & prospection : un nouveau souffle pour Corona Print

Laisser un message vocal à Nicolas, Quentin ou Camille !

Depuis plus de 40 ans, Corona Print est un acteur reconnu en Belgique dans la fabrication de cartes plastiques. Spécialisée dans les badges PVC et les solutions d'encodage, l’entreprise a su traverser les évolutions technologiques tout en maintenant une qualité artisanale.

Aujourd’hui, avec l’arrivée de Nicolas et Quentin Moreau, la nouvelle génération donne une impulsion fraîche à l’entreprise familiale. Leur objectif : ouvrir une nouvelle phase de développement commercial, en s'entourant de partenaires spécialisés.

C’est dans ce cadre qu’ils ont choisi de faire appel à PHCom pour les accompagner dans leur stratégie de prospection B2B.

Une volonté affirmée de structurer la prospection

Conscients que leur expertise technique ne suffit pas à elle seule à développer leur portefeuille clients, Nicolas et Quentin ont souhaité structurer leur démarche commerciale. Leur vision est claire : se concentrer sur leur cœur de métier tout en externalisant la phase de prospection à un partenaire expérimenté.

En s’adressant à PHCom, ils recherchent :

  • Une approche humaine et qualitative de la téléprospection B2B
  • Une capacité à comprendre leur marché de niche (badge, encodage, sécurité)
  • Un accompagnement agile, aligné avec les valeurs d’une PME familiale

Une collaboration qui démarre… avec ambition

À travers leur témoignage dans le podcast Les voix de nos clients, les deux frères partagent leurs attentes, leur vision de la vente, et ce qu’ils espèrent de ce partenariat avec PHCom.

Ce que l’on ressent dans cet échange : de la lucidité, de l’audace, et une vraie envie de construire. En choisissant d’être accompagnés dès le départ dans leur démarche de prospection, ils posent les bases d’un développement commercial solide, aligné avec les nouvelles réalités du B2B.

Écoutez l’épisode complet

Dans cet épisode, on parle de transmission familiale, de technologie, de cartes plastiques, de badges, de recyclabilité… mais aussi des enjeux liés à la prospection quand on dirige une PME moderne.

#ProspectionB2B #Téléprospection #BadgesPVC #CartesPlastiques #PHCom #CoronaPrint #PodcastB2B #LesVoixDeNosClients #Encodage #Sécurité #DéveloppementCommercial #EntrepriseFamiliale #Accompagnementcommercial #ExternalisationCommerciale

 

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Transcription du podcast:

Stéphane Depaepe: [00:00:12] Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Performance et Harmonie réalisé par PHCom dans le studio de transforma à Bruxelles, avec l'aide technique de The Podcast Factory Org.

Nadia Ben Jelloun: [00:00:22] Le podcast Performance et Harmonie est destiné aux responsables marketing et ventes ainsi qu'aux dirigeants de sociétés assumant des fonctions commerciales.

Stéphane Depaepe: [00:00:30] Nous vous partageons tous les mois les bonnes expériences en matière de recherche de nouveaux clients, pour les entreprises actives en business to business.

Nadia Ben Jelloun: [00:00:36] Vous pouvez retrouver chaque épisode sur le site de PHCom .be P.H.C.O.M, et également sur toutes les bonnes plateformes de podcast.

Stéphane Depaepe: [00:00:45] Vous pouvez soutenir ce podcast et favoriser sa visibilité en le partageant avec le plus grand nombre via un like, un commentaire, un share.

Nadia Ben Jelloun: [00:00:52] Le répondeur est toujours actif pour que vous puissiez nous laisser un message, nous y répondrons avec grand plaisir.

Stéphane Depaepe: [00:00:57] Vous pouvez également prendre un rendez-vous directement avec Nadia ou Stéphane en allant sur PHCom .be

Nadia Ben Jelloun: [00:01:03] A bientôt.

Camille de Meeûs: [00:01:03] Bonjour Nicolas et Quentin, je suis ravi de vous recevoir aujourd'hui dans le cadre de notre future collaboration avec PHCom. Comment ça va ?

Quentin Moreau: [00:01:10] Bonjour Camille, ça va très bien.

Camille de Meeûs: [00:01:11] Vous vous sentez bien ici? Vous êtes confortable?

Quentin Moreau: [00:01:14] Ah, c'est super, chouette endroit!

Camille de Meeûs: [00:01:16] C'est un exercice que vous avez déjà fait? Parler comme ça, derrière un micro?

Nicolas Moreau: [00:01:19] Quelquefois, mais pas si souvent.

Camille de Meeûs: [00:01:21] Ok, on va faire l'exercice ensemble aujourd'hui. Alors dites-moi, pourquoi vous êtes là aujourd'hui, et surtout, qu'est-ce que c'est Corona Print?

Quentin Moreau: [00:01:28] On est là pour parler de nous, il paraît. Corona Print c'est une entreprise qui fait des cartes plastique, et print des cartes plastiques imprimées. On fait la carte plastique, on imprime éventuellement pour le client, mais on vend aussi des imprimantes qui permettent d'imprimer la carte pour que le client puisse le faire lui-même.

Camille de Meeûs: [00:01:46] Racontez-moi un petit peu l'histoire de cette entreprise.

Nicolas Moreau: [00:01:49] Corona Print a commencé en 82. C'est notre papa qui a commencé ça en imprimant avec les techniques de l'époque, sur du papier d'abord, et rapidement ils se sont orientés vers la carte plastique parce que le marché de la carte plastique était en plein essor. Et très rapidement les technologies se sont rajoutées à l'impression, ce qui fait maintenant de nous plus une entreprise de technologie plutôt qu'une simple imprimerie pour mettre des couleurs sur le PVC.

Camille de Meeûs: [00:02:14] Tu me parlais de technologie, qu'est-ce que tu entends par là?

Nicolas Moreau: [00:02:16] En plus de l'impression que l'on voit à l'oeil nu sur la carte, sur le PVC, blanc au départ, vient donc l'impression et à l'intérieur de la carte, il y a une puce. Différentes sortes de puces qui peuvent être encodées de différentes façons. Et là-dedans, notre grande spécialité, c'est cet encodage pour la plus haute sécurité, la plus grande flexibilité, compatibilité avec tous les systèmes d'accès et d'identification.

Camille de Meeûs: [00:02:38] Actuellement, on est quand même dans une ère où, ben l'écologie est super importante, que ce soit nous au quotidien ou les entreprises, on doit faire attention. Vos badges sont faits en plastique? Comment vous les faites?

Quentin Moreau: [00:02:49] Traditionnellement, le badge PVC il est fait en PVC. Alors le PVC il a mauvaise presse et à raison, mais le PVC c'est recyclable. Donc déjà on invite nos clients, qui le peuvent, à récupérer les badges après utilisation, nous les ramener et nous offrons le service du recyclage. Nos cartes PVC qu'on fait recycler elles deviennent des tuyaux industriels dans des domaines précis, etc. Mais nous-mêmes offrons à nos clients, déjà avant le recyclage éventuel d'un badge usagé, mais on propose à nos clients de faire des badges en PVC recyclé. Et puis on a aussi des possibilités alternatives, on fait des cartes en bois pour les événements par exemple, des cartes en carton, des cartes en PET qui est déjà un plastique plus respectueux. On a toutes sortes d'alternatives qui sont sympathiques à utiliser.

Camille de Meeûs: [00:03:32] Mais vous faites que des badges et il n'y a que les imprimantes pour imprimer ces badges ou il y a d'autres choses dans le catalogue que vous vendez ou que vous mettez en place?

Quentin Moreau: [00:03:40] On a un slogan hyper bateau, que tout le monde a repris depuis, non je pense que nous on l'a repris. C'est "Much more than plastic card". La carte plastique, c'est le produit central, on a les imprimantes de cartes plastiques qui sont vraiment notre deuxième produit, mais après on a évidemment un catalogue assez cohérent qui tourne autour de la carte plastique. Évidemment, on vend des lanières, des tours de cou qui permettent de porter le badge, et des porte-cartes qui permettent de prolonger la durabilité de la carte. C'est comme ça, par exemple, que quelques entreprises de transport en commun en Belgique nous commandent des centaines de milliers de porte-cartes qui permettent de protéger la carte Mobib. Mais on vend toutes sortes d'accessoires qui vont très bien, les yoyo des rouleurs, etc.

Camille de Meeûs: [00:04:15] Vous vous situez où? Et vous êtes combien d'employés chez Corona Print? Comment ça se passe en interne, l'organisation interne?

Quentin Moreau: [00:04:21] On est situé à Forêt, pas très loin de la gare du midi. On est une petite équipe seulement, aujourd'hui on n'est plus que cinq, et en interne ça travaille comme une entreprise familiale donc tout le monde marche dans la synergie. Il y a celui qui est plus spécialisé graphique, il y a celui qui est plus spécialisé technologie justement, pour tout ce qui est encodage, on a un responsable clientèle, on a un qui fait plutôt l'administratif, mais tout le monde met la main à la pâte, on est presque tous compétents dans les différents domaines.

Camille de Meeûs: [00:04:46] Votre papa est toujours avec vous? vous dites que c'est une entreprise familiale, vous êtes plusieurs du coup de la famille à travailler dans l'entreprise?

Nicolas Moreau: [00:04:51] Officiellement, nous avons repris l'entreprise en décembre.

Camille de Meeûs: [00:04:54] Bravo! Félicitations!

Nicolas Moreau: [00:04:56] Voilà, et donc c'est Quentin et moi qui sommes les nouveaux patrons. Et à la question si papa est encore là, oui, dans le sens que il vient encore très régulièrement sur les lieux du travail pour nous conseiller.

Camille de Meeûs: [00:05:08] Pour récapituler, vous, ce que vous faites, votre scoop principal, c'est vraiment les badges d'accès dans les entreprises, c'est pour ça qu'on parle de technologie avec une puce dans les badges. Comment ça se passe au niveau de la concurrence? Qu'est-ce que vous diriez à votre plus grand concurrent?

Quentin Moreau: [00:05:20] J'ai pas l'habitude de prospecter chez mes concurrents, mais nous sommes très forts dans la connaissance de la puce. Ça fait des années maintenant qu'on la travaille, qu'on l'encode, qu'on la sécurise. Qu'est-ce que je veux dire à mes concurrents? Que je suis meilleur qu'eux!

Camille de Meeûs: [00:05:35] Il y a beaucoup de concurrents sur le marché, du coup?

Quentin Moreau: [00:05:37] La Belgique est un tout petit pays, donc on a quelques concurrents en Belgique mais c'est vrai qu'on est sur un marché où des concurrents étrangers peuvent venir éventuellement jeter un coup d'œil. Mais on a beaucoup de partenaires après.

Camille de Meeûs: [00:05:48] Qu'est-ce que vous diriez aux jeunes qui, après leurs études se lancent? Qu'est-ce que vous leur donneriez comme conseils s'ils se lançaient dans votre secteur d'activité?

Quentin Moreau: [00:05:54] Ah moi je dirais venez chez nous parce qu'on cherche à embaucher.

Camille de Meeûs: [00:05:57] Vous recrutez actuellement! (Nicolas Moreau: Absolument) Mais vous recrutez quel type de profil du coup pour le moment?

Quentin Moreau: [00:06:00] On a besoin de quelqu'un pour faire les productions, la petite production qu'on doit faire au jour le jour pour nos clients, que ça soit de l'impression, que ça soit de l'impression avec encodage, que ça soit de la personnalisation. Parce que souvent les badges viennent avec l'impression d'une photo, d'un nom-prénom, donc il faut être capable de manipuler une base de données, mais après ça demande de la rigueur. Ça demande un petit côté technique quand même, parce qu'il faut savoir manipuler pas mal d'outils différents, des machines relativement modernes, des programmes qui évoluent beaucoup. Entre ce que je faisais il y a dix ans quand j'ai commencé à travailler dans l'entreprise et aujourd'hui c'est impressionnant, le nombre de choses, d'outils qui ont changé, il faut être capable d'évoluer avec tout ça.

Camille de Meeûs: [00:06:36] Maintenant, on va parler plutôt de l'aspect clientèle, commerciale, comment ça se passe? Comment vous trouvez des clients aujourd'hui? Comment vous prospectez?

Nicolas Moreau: [00:06:43] Nous avons un grand nombre de clients historiques qui, quand on regarde leurs premières commandes, datent souvent d'avant 2000, d'autres bien avant, mais qui ont changé de nom entre temps peut-être aussi. Donc il y a une bonne base de clients fidèles, qui ont même eu l'occasion d'aller chercher d'autres fournisseurs et qui sont revenus en appréciant notre capacité de nous adapter aux nouveaux défis en termes de sécurité et de technologie. Et par ailleurs, nous avons des clients qui viennent forcément par le bouche à oreille. Et maintenant, tout prochainement, nous allons élargir nos horizons de clientèle grâce à PHCom qui va nous aider dans cette démarche...

Camille de Meeûs: [00:07:18] Super! Du coup, ça me permet tout de suite de rebondir. Qu'est-ce que vous attendez en fait de PHCom? Donc là, ça va bientôt commencer la collaboration, qu'est-ce que vous attendez principalement de notre métier et de ce qu'on va vous apporter?

Quentin Moreau: [00:07:28] Le recrutement de nouveaux clients, on est trop concentrés sur notre base de clientèle actuelle. Ça nous apporte pas mal de travail parce que chaque projet est récurrent mais avec des nouvelles possibilités, donc c'est vrai qu'on a du travail, mais on ne travaille pas du tout la clientèle qui est chez nos concurrents où les clients qui n'imaginent pas avoir forcément besoin de nos produits. Ces gens, on ne les connaît pas, on n'a pas encore l'habitude de les contacter, de les recruter, de les trouver. Et ça, c'est ce qu'on attend de PHCom, c'est de cette collaboration apprendre à aller voir ses clients, apprendre à les trouver.

Camille de Meeûs: [00:07:58] Au niveau commercial, parce que vous existez du coup depuis 82, est-ce que vous pouvez nous expliquer des succès ou des échecs que vous avez rencontré dans le commercial, dans la prospection en interne, est-ce qu'il y a des choses que vous pourrez partager avec nous? C'est même intéressant pour les équipes de PHCom de le savoir.

Nicolas Moreau: [00:08:13] Jusqu'à présent, on peut parler généralement que de succès, vu que les projets qu'on voyait bien mûrs et bien intéressants, en tant que projet, dès qu'on prenait le temps de s'y intéresser et de préparer une bonne collaboration avec le client, presque 100 % des cas, le projet fonctionnait parce qu'on cernait à l'avance le besoin du client. Donc dès qu'il y avait la demande, on y répondait avec une offre et un projet cohérent, et le projet était toujours une réussite.

Camille de Meeûs: [00:08:40] En quoi collaborer avec PHCom ça répond à un besoin? Donc oui, on entend que vous avez envie de rencontrer de nouvelles personnes, de nouveaux clients, élargir vos horizons, sortir un peu du cadre de la fidélité que vous avez avec des clients depuis des années. Est-ce qu'il y a autre chose que vous attendez?

Quentin Moreau: [00:08:54] Nous avons repris l'entreprise et donc on est, parait-il, les meilleurs ambassadeurs, on va voir sur le terrain, pour nos propres produits, mais j'attends de PHCom qu'ils nous aident, qu'ils nous accompagnent sur le terrain. Aborder un client qui nous attend, c'est facile. Aborder un client qui ne nous attendait pas forcément, c'est très chouette, c'est un challenge, mais si nous sommes accompagnés par des professionnels ça va être fantastique.

Camille de Meeûs: [00:09:16] Quel a été le déclic pour vous de choisir un collaborateur, un partenaire externe au niveau commercial, comment ça s'est passé? Comment vous connaissez PHCom en fait?

Quentin Moreau: [00:09:23] En fait, PHCom a appelé un jour en faisant du recrutement de nouveaux clients et moi j'étais là, j'ai failli claquer la porte mais je trouvais que c'était sympa, le gars était poli donc je me suis dit "Je ne vais déjà pas claquer le téléphone, je vais répondre poliment". Et à la fin de la discussion qui a duré 1 h, il me dit "Comme ça vous savez comment on fait avec les prospects potentiels? On est gentils, on est efficaces, on est agréables". Ça a été le début d'une collaboration.

Camille de Meeûs: [00:09:44] C'est ce que j'allais dire, du coup vous avez vraiment participé à la prospection quoi! Vous vous êtes dit Chouette, mais maintenant vous savez comment nous on va faire pour être prospecteur pour vous?

Quentin Moreau: [00:09:51] C'était dingue, c'était très chouette, c'est du vécu.

Camille de Meeûs: [00:09:53] Trop chouette. Quelle sera la satisfaction première de collaborer avec PHCom? Je présume qu'en plus vous avez 1h de discussion avec un de nos prospecteurs.

Quentin Moreau: [00:10:02] Moi, j'ai hâte d'être sur le terrain et de faire mon premier client suite à cette collaboration, de voir ce que c'est de débarquer chez quelqu'un qui ne m'attend pas et de finalement le convaincre. J'ai beaucoup d'attentes là-dessus, mais j'imagine qu'il y aura beaucoup de plaisir à avoir fait un premier client comme ça.

Camille de Meeûs: [00:10:17] C'est un vrai challenge du coup, c'est quelque chose que vous faites déjà? Vous êtes "sales" aussi dans la boîte? C'est vous qui prenez parfois aussi votre téléphone pour essayer de contacter de nouvelles personnes? Comment ça se passe du coup?

Nicolas Moreau: [00:10:27] Depuis presque 20 ans dans l'entreprise maintenant, je rencontre les clients principalement pour du technico-commercial, donc l'approche du client est quelque chose de très classique pour moi. Et la démarche de pousser les limites au-delà des limites apparentes, trouver une solution, même quand il n'y en a pas, c'est quelque chose qui me nourrit depuis 20 ans dans l'entreprise. Et donc ici, le faire au niveau commercial est une nouvelle démarche, mais qui s'inscrit vraiment dans cet esprit de renouveau et de découverte.

Camille de Meeûs: [00:10:53] Votre clientèle, c'est tous types d'entreprises en fait, principalement c'est quoi vos clients, c'est qui vos clients?

Quentin Moreau: [00:10:58] On travaille essentiellement avec des entreprises qui elles-mêmes proposent des services à des clients finaux. Par exemple les entreprises de contrôle d'accès, ou on a des entreprises qui proposent des services de type fidélité des clients etc. Donc eux s'adressent à nous pour avoir les cartes de fidélité, et eux proposent un package complet à un magasin, une chaîne de magasins, etc. Mais voilà, les entreprises de contrôle d'accès sont nos clients journaliers pour produire des badges pour les clients finaux. Maintenant, ça nous arrive d'avoir le client en direct aussi, pour différentes raisons, parfois parce que le client final lui-même gère sa sécurité mais a besoin de badges, il vient chez nous! Puis après dans les clients, on a le petit club qui veut 50 cartes pour ses membres, on a la grande chaîne de magasins, on peut avoir un graphiste, un designer parce qu'il veut des badges pour un projet précis. On a vraiment pas mal de profils différents, mais c'est vrai qu'on a quelques clients fidèles qu'on revoit presque tous les jours, qui eux-mêmes en général sont des revendeurs.

Camille de Meeûs: [00:11:51] Merci beaucoup Nicolas et Quentin, on était ravis de vous recevoir aujourd'hui et tout le meilleur pour notre collaboration et surtout pour vous qui venez de reprendre l'entreprise au mois de décembre. Je vous souhaite le plus grand succès possible.

Quentin Moreau: [00:12:01] Merci Camille.

 

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Stéphane Depaepe

Notre podcast, une série consacrée aux voix de nos client.e.s.

Par Stéphane Depaepe, le 19.04.2025
Notre podcast, une série consacrée aux voix de nos client.e.s.

Épisode #001 / Série: Les voix de nos clients – Valérie Gérard

Call International : 20 ans de collaboration humaine, audacieuse et passionnée avec PHCom

Laisser un message vocal à Valérie ou à Camille !

Dans cet épisode, Camille De Meeûs interview Valérie Gérard, directrice de Call International, pour un échange profondément humain et sincère. Depuis plus de 20 ans, Call International et PHCom bâtissent ensemble une relation basée sur l’écoute, la confiance… et beaucoup d’audace.

On y parle de prospection téléphonique, de proximité client, de valeurs incarnées, mais aussi d’une réalité en constante évolution : celle des formations linguistiques en B2B. À travers anecdotes et souvenirs, Valérie met en lumière l’importance de la relation, de l’humain, et de l’agilité commerciale.

#ProspectionB2B #FormationLinguistique #VenteEthique #RelationClient #PHCom #CallInternational #PodcastB2B #LesVoixDeNosClients

 

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Séquençage du podcast :
  • [00:01:03] Introduction et contexte
  • [00:01:13] Présentation de Call International
  • [00:02:00] La proposition de service
  • [00:02:35] L’histoire de Call International
  • [00:03:49] Comment cela fonctionne ?
  • [00:06:33] Comment Call International se différencie ?
  • [00:09:25] Faut-il un talent pour apprendre une langue ?
  • [00:11:58] Le digital, les IA… et l’humain chez Call International
  • [00:13:33] 20 ans de collaboration : pourquoi faire appel à PHCom ?
  • [00:15:01] En quoi travailler avec PHCom rend plus productif ?
  • [00:15:53] Une anecdote sur la collaboration avec PHCom ?
  • [00:16:52] Et le futur ?
  • [00:19:49] Trois mots pour illustrer la collaboration avec PHCom ?
  • [00:20:44] Clôture de l’épisode
Transcription du podcast:

Stéphane Depaepe: [00:00:12] Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Performance et Harmonie réalisé par PHCom dans le studio de transforma à Bruxelles, avec l'aide technique de The Podcast Factory Org.

Nadia Ben Jelloun: [00:00:22] Le podcast Performance et Harmonie est destiné aux responsables marketing et ventes ainsi qu'aux dirigeants de sociétés assumant des fonctions commerciales.

Stéphane Depaepe: [00:00:30] Nous vous partageons tous les mois les bonnes expériences en matière de recherche de nouveaux clients, pour les entreprises actives en business to business.

Nadia Ben Jelloun: [00:00:36] Vous pouvez retrouver chaque épisode sur le site de PHCom .be P.H.C.O.M, et également sur toutes les bonnes plateformes de podcast.

Stéphane Depaepe: [00:00:45] Vous pouvez soutenir ce podcast et favoriser sa visibilité en le partageant avec le plus grand nombre via un like, un commentaire, un share.

Nadia Ben Jelloun: [00:00:52] Le répondeur est toujours actif pour que vous puissiez nous laisser un message, nous y répondrons avec grand plaisir.

Stéphane Depaepe: [00:00:57] Vous pouvez également prendre un rendez-vous directement avec Nadia ou Stéphane en allant sur PHCom .be

Nadia Ben Jelloun: [00:01:03] A bientôt.

Camille de Meeûs: [00:01:03] Bonjour Valérie.

Valérie Gérard: [00:01:04] Bonjour Camille

Camille de Meeûs: [00:01:05] Comment ça va?

Valérie Gérard: [00:01:06] Bah ça va bien.

Camille de Meeûs: [00:01:06] Bah écoute, c'est une première expérience pour toi ici dans un studio podcast ou pas du tout?

Valérie Gérard: [00:01:10] Première expérience, j'ai jamais fait ça de ma vie donc: je découvre.

Camille de Meeûs: [00:01:13] Allez, super, on va parler ensemble aujourd'hui du coup de Call International et de PHCom. Alors, raconte-nous un peu, Call International, qu'es-ce que vous faites concrètement? C'est quoi vos activités?

Valérie Gérard: [00:01:22] Call International c'est un centre de formation en langue et en communication. C'est un centre de formation qui existe depuis plus de 35 ans maintenant, qui a bien grandi. On a trois centres en Belgique, on a un centre qui est notre centre historique à Waterloo, un centre au centre-ville de Bruxelles, avenue Louise, et un troisième centre ou pôle d'attache en tout cas à Liège, qui est situé au niveau de la Grand Poste. Un très chouette endroit aussi d'où peuvent rayonner tous nos formateurs pour aller donner des formations en entreprise, accueillir des clients chez nous pour des formations individuelles ou en petit groupe, ou encore travailler en ligne puisque depuis quelques années, cette tendance est bien sûr apparu après les années covid.

Camille de Meeûs: [00:02:00] C'est des formations de langues, c'est bien ça que tu dis? (Valérie Gérard: Oui). Donc les formateurs vont en entreprise pour donner des cours de langue et pour les former à apprendre de nouvelles langues.

Valérie Gérard: [00:02:06] Voilà, exactement. On travaille principalement en B2B, je veux dire que 98 % de nos activités, c'est du B2B. On organise des formations pour aider les collaborateurs des entreprises à mieux maîtriser une autre langue, que ce soit l'Anglais, le Néerlandais ou le Français, puisque ce sont les trois langues principales qui sont enseignées chez Call International. Mais on peut aussi trouver de l'Allemand, de l'Italien, de l'Espagnol, du Russe, du Chinois si on le souhaite. On a des choses un peu plus exotiques mais, très franchement, qui sont moins demandées que les trois langues principales.

Camille de Meeûs: [00:02:35] C'est quoi l'histoire de Call International? Ça existe depuis combien de temps? Vous êtes combien à travailler sur les trois sites? Et pourquoi ce nom ?

Valérie Gérard: [00:02:42] Call International. Pour le nom d'abord, c'était à la base pas du tout assimilé à un call-center puisque les call-center n'existaient pas à ce moment-là. Ça voulait dire Center for Accelerated Language Learning. Pourquoi Accelerated? Parce qu'avec la méthode innovante de Call International, on apprend mieux, on apprend plus vite, on apprend de manière beaucoup plus ludique aussi. C'est super interactif, c'est très dynamique. C'est une méthode qui est calquée sur l'apprentissage naturel des langues, un peu comme un enfant qui apprend sa langue maternelle. Un enfant, on ne lui apprend pas directement à lire et à écrire, on lui apprend avant tout à comprendre et à parler. Et bien on va recréer le même environnement d'apprentissage pour des adultes. Parce qu'en fait un adulte c'est un grand enfant, il aime autant qu'un enfant s'amuser pour apprendre, et ça marchera beaucoup mieux que si on lui apprend de la grammaire. On va vraiment travailler à tout ce qui est spontanéité, production orale. Même si la personne n'a que de toutes petites bases, apprendre à jouer avec la langue, apprendre à l'utiliser spontanément, c'est ça qu'on va créer chez nos apprenants. C'est l'envie de communiquer, c'est l'envie de parler. Et même avec des petits morceaux de phrases, des petits morceaux de langue, on peut arriver très, très, rapidement à communiquer dans une autre langue. Et donc c'est ça qui nous anime.

Camille de Meeûs: [00:03:49] C'est vrai que ça donne envie quand je t'entends parler comme ça de Call International, moi qui ne suis pas très, très, bonne en langues, je me dis "Waouh, c'est cool de travailler sur la spontanéité, le jeu", ça doit être super chouette en fait vos formations (Valérie Gérard: Ah c'est chouette!). C'est des modules, ça fonctionne comment quand vous allez en entreprise?

Valérie Gérard: [00:04:02] Alors souvent on travaille par modules, alors on a différentes sortes de modules en fonction des besoins des apprenants. Chez Call International, ce qui nous différencie, je pense, très, très, fort d'autres centres de formation, c'est la prise en charge des apprenants. Pourquoi? Parce qu'on est tous uniques. Tu l'as dit tout à l'heure, tu es une fille unique, et bien chez Call International, chaque apprenant, ce sont des apprenants uniques aussi. On n'apprend pas tous de la même manière, on n'a pas les mêmes canaux d'apprentissage, on n'a pas les mêmes préférences, on n'a pas les mêmes expériences, on n'a pas les mêmes freins ou les mêmes accélérateurs. Je pense à quelqu'un qui parle cinq langues. En apprendre une sixième, ça va être piece of cake, comme on dit en anglais. Par contre, des personnes qui sont monolingues, qui ont eu peu d'expériences par rapport à l'apprentissage des autres langues, eh bien elles ont des barrières beaucoup plus importantes. Et donc déterminer quels sont ces freins, quels sont ces accélérateurs avant la mise en place d'un parcours de formation, c'est primordial. Ça va nous permettre, parmi toutes les formules qu'on a, chez Call International, d'aller trouver celle ou en tout cas la combinaison de celles qui vont donner le résultat attendu. Pas pour rendre les gens bilingues, ce n'est pas l'objectif, moi je suis linguiste, je dois avoir un top niveau de langue, mais les personnes en entreprise, c'est: utiliser la langue pour être autonome. C'est faire en sorte que l'autre langue ne soit pas une barrière à la communication. Et donc c'est vraiment ça qu'on va rechercher, et c'est ça qu'on va leur donner comme outil, en leur donnant ce dont ils ont besoin au niveau où ils sont. Donc ça veut dire qu'on ne met pas la charrue avant les bœufs, on avance pas à pas. Si je dois donner un exemple, quand j'ai commencé chez Call International, j'ai commencé comme prof de français langue étrangère, j'avais plein d'apprenants américains, japonais, etc qui devaient apprendre les bases du français. Et une des premières formules qu'on leur apprend, c'est la formule "Je voudrais", une demande polie. Tout le monde utilise "je voudrais" tout le temps, je voudrais un bic, je voudrais un rendez-vous, je voudrais un pain, on utilise ça en permanence. Par contre, manque de pot, cette phrase "je voudrais", c'est quelque chose de très compliqué dans la langue française, c'est du conditionnel, c'est basé sur un verbe qui est conjugué au futur et dont le radical est irrégulier. Expliquer ça à un japonais ou à un américain.

Camille de Meeûs: [00:05:59] L'horreur

Valérie Gérard: [00:05:59] L'horreur, vous l'avez perdu directement. Par contre, si vous faites un petit jeu, et vous mettez toute une série d'objets de la vie quotidienne qu'il connaît déjà, que vous avez déjà présentés plusieurs fois, montrés avec des images, avec les vrais objets. Vous lui faites répéter la formule "Je voudrais un pain, je voudrais une pomme, je voudrais un cahier, je voudrais un rendez-vous". C'est tout simple, on automatise directement la bonne structure, mais on lui explique pas la règle grammaticale derrière parce qu'en fait, sur le fond, il s'en fout. Ce dont il a besoin, c'est d'aller au magasin, de demander ce dont il a besoin et d'avoir la bonne formule, et d'être compris.

Camille de Meeûs: [00:06:33] Et surtout d'oser parce que oser c'est avancer (Valérie Gérard: Voilà). On sent qu'il y a énormément de passion, c'est très, très, gai d'avoir une interlocutrice comme toi avec qui on fait ce podcast. Petite question du coup, parce que des centres de formation, il y en a beaucoup en Belgique (Valérie Gérard: Oui), la concurrence est fortement présente si je ne me trompe pas. Comment vous vous différenciez des autres?

Valérie Gérard: [00:06:50] Cette première prise en charge, comme je le disais, ça c'est vraiment super important. On fait encore de l'artisanat, parce qu'on n'utilise pas spécialement l'intelligence artificielle pour tester les gens, on utilise l'intelligence humaine en fait. On a un vrai rendez-vous avec une vraie personne, chaque personne qui démarre une formation chez Call International a un rendez-vous en ligne, parce qu'on ne peut pas toujours se déplacer partout dans les entreprises, mais un rendez-vous en ligne avec un, de ce qu'on appelle chez nous des pédago-designers. Ce sont des personnes qui vont faire l'évaluation de niveau, l'analyse des besoins, l'analyse de profil d'apprentissage, et qui vont ensuite faire une recommandation de parcours de formation. Et donc ça, c'est vraiment quelque chose d'unique. Et ce qui nous différencie, en plus, c'est d'avoir cette pédagogie très innovante à laquelle on forme tous nos formateurs. Nos formateurs ils sont choisis parce qu'ils enseignent leur langue maternelle, ou assimilé, c'est à dire qu'ils ont un très, très, bon niveau de langue dans l'autre langue, qui a été attestée par des formateurs natifs. On les forme à nos techniques d'apprentissage, ils ne démarre pas une collaboration avec une entreprise cliente sans être passé par nos mains pour pouvoir appliquer ces techniques de formation et pouvoir appliquer les étapes de mémorisation. Parce qu'il y a des choses qu'on doit faire dans un certain ordre pour mémoriser. Comme je le disais, l'apprentissage naturel d'une langue, ça s'apprend à l'oral d'abord, parce que sinon on attrape des mauvaises habitudes de prononciation, et puis on vient structurer par l'écrit derrière. Et puis on ré automatise le tout dans des jeux de rôle, dans des animations, dans des débats, quand on est sur des niveaux plus élevés et ce genre de choses. Ça, c'est vraiment la différenciation chez Call International. Et puis, comme je l'ai dit au début, Call International c'est un centre de formation en langue et en communication, eh bien on va aussi travailler tout ce qui est pour des niveaux plus élevés, tout ce qui est technique de communication dans l'autre langue. Je pense par exemple à une présentation en public, prendre la parole en public c'est pas un exercice facile, moi qui suis là en train de faire ce podcast, je peux le dire. Mais par contre-pouvoir donner une bonne présentation, en plus dans une autre langue que la sienne, vous doublez le challenge. Et donc là, on va pouvoir travailler avec des formateurs qui sont spécialisés dans la communication, sur les deux volets à la fois. À la fois la langue d'une bonne présentation, donc quelles sont les bonnes structures de phrases? Quels sont les petits automatismes, les expressions types qu'on utilise pour démarrer une présentation, pour faire des transitions, etc. Mais aussi tout ce qui est la manière de donner la présentation, comment est-ce qu'on peut jouer avec ses mains? Comment est-ce qu'on peut jouer avec sa voix? Quel impact ça va donner et quel est le regard (Camille de Meeûs: L'intention aussi) L'intention, exactement, comment est-ce qu'on fait passer un message parfois un peu plus difficile? Comment est-ce qu'on va gérer de potentielles objections à la fin de ma présentation? Tout ça, ce sont des techniques qui peuvent s'apprendre également, et auxquelles on va former nos apprenants.

Camille de Meeûs: [00:09:25] Quand on apprend une langue, il y a quand même des gens qui sont plus aptes que d'autres à mieux parler, à apprendre plus rapidement. Je prends mon exemple: moi j'ai pas du tout l'oreille attentive quoi. Moi j'ai des copines, elles vont dans un pays, elles vont en Italie trois semaines, elles parlent quoi? Elles sont pas bilingues mais elles savent tenir les conversations de tous les jours, c'est ça qui est quand même compliqué je trouve!

Valérie Gérard: [00:09:43] Tu as utilisé le mot clé, c'est l'oreille. L'apprentissage des langues, ça passe principalement par l'oreille et par la capacité de l'oreille à discerner les sons de la langue que tu vas apprendre. Alors pour la petite histoire, et c'est une histoire que j'adore parce que ça permet de dédramatiser tous les problèmes d'apprentissage de langues étrangères, c'est qu'en fait, l'enfant quand il naît, il a ce qu'on appelle l'oreille absolue du musicien, il a l'oreille ouverte à tous les sons de toutes les langues. Et en fonction de la langue dans laquelle il va être élevé, son oreille va se fermer aux sons qui n'apportent pas de message. Et plus la langue maternelle dans laquelle l'enfant est élevée est courte en termes de son, est étroite en termes de bande passante de son, plus il aura des difficultés à l'âge adolescent ou à l'âge adulte à apprendre d'autres langues, parce que tout simplement l'oreille n'aura plus la capacité, l'acuité auditive à aller capter le son, à le transmettre correctement vers le cerveau, qui lui va donner des ordres à l'appareil phonatoire pour reproduire ce son. Ce sont les petits muscles de notre oreille moyenne qui font vibrer les osselets qui sont à l'intérieur de l'oreille, qui transmettent alors le son vers le cerveau et qui vont faire en sorte que le son soit décrypté par le cerveau. Notre cerveau, il va se baser sur ce qu'il maîtrise, ce qu'il connaît, c'est à dire les sons de notre langue maternelle. Et il va venir les utiliser pour produire les sons de la langue étrangère, c'est ce qui donne ce "very nice" French accent in english, qu'on connaît bien, qui apparemment, on le dit, est quelque chose de super sexy mais, qui quand on est CEO d'une boite et qu'on a.

Camille de Meeûs: [00:11:08] Non, ça passe mal.

Valérie Gérard: [00:11:09] Voilà, une position à tenir, ce n'est pas toujours idéal. Et c'est ça aussi qui nous différencie, c'est que chez Call International, nous sommes les seuls opérateurs de formation en Belgique qui pouvons disposer d'une solution pour régler, pour solutionner ce problème. C'est un accès à une plateforme d'auto-apprentissage incroyable, unique au monde, qui permet de venir ré entraîner, si vous voulez, les petits muscles de l'oreille moyenne pour leur redonner la souplesse suffisante pour aller faire vibrer les osselets sur des vitesses beaucoup plus élevées, et donc transmettre par exemple des sons beaucoup plus aigus que le français, qui sont ceux du néerlandais. C'est pas une question d'intelligence si un francophone n'apprend pas correctement le néerlandais, c'est juste une question d'oreille, c'est d'aller chercher ces sons beaucoup plus élevés et de progressivement corriger les ordres qui sont donnés à l'appareil phonatoire pour les reproduire correctement.

Camille de Meeûs: [00:11:58] Vraiment, je suis captivé par ce que tu nous racontes. On sent que chez Call International, il y a quand même des valeurs qui sont fortes, que vous prônez, il y a quand même l'humain qui est hyper important pour vous, on le voit, vous êtes justement pas trop dans la digitalisation alors qu'on a l'habitude d'entendre que ça pour le moment dans les entreprises. Quelles autres valeurs sont importantes pour vous?

Valérie Gérard: [00:12:15] Alors je vais certainement pas faire fi de la digitalisation, et de tout ce qui est intelligence artificielle, c'est évidemment une mine d'or et ça nous aide énormément. Par exemple, quand on nous dit "Ben voilà, on a une population cible, ils travaillent dans le transport de personnes, il faut faire un parcours complètement sur mesure pour ces personnes, qu'est-ce que vous proposez?". Un petit prompte à ChatGPT en disant "Est-ce que tu peux m'aider à faire un super parcours de formation pour des personnes qui sont dans telle et telle situation? Ils ont tel niveau, ils ont 30 heures de formation à suivre", c'est clair qu'on peut avoir des infos sympa qui vont nous permettre de gagner du temps dans la confection d'un programme. Par contre, effectivement, le fait que ce soit toujours un formateur qui anime la formation, il y a tellement, tellement d'affectif dans une formation, et surtout dans une formation en langue, il faut d'abord mettre les gens en confiance. Là aussi on a des petits outils pour faire ça. Et puis il y a une relation quasiment affective qui se fait avec son formateur et qui va être un énorme levier pour la motivation, pour l'apprentissage, pour la mémorisation. Et ça, malheureusement, je pense qu'il n'y a pas un agent IA qui pourra le remplacer d'ici demain.

Camille de Meeûs: [00:13:18] L'humain reste important et il ne faut pas qu'on l'oublie, je crois que ça reste quand même, il faut le rappeler, il faut le rappeler, il faut le repréciser.

Valérie Gérard: [00:13:23] Et puis toute la créativité aussi qu'on peut mettre dans la manière d'aborder les choses, ça c'est quelque chose qu'on recherche énormément chez nos formateurs, et dans leur approche c'est extrêmement important.

Camille de Meeûs: [00:13:33] Oui. Et qu'il y ai ce côté empathique (Valérie Gérard: Oui), écoute, enfin, je présume que tout ça c'est hyper important aussi. Valérie on va parler maintenant de la collaboration avec PHCom, je crois que ça fait une vingtaine d'années qu'on travaille ensemble, raconte-nous, comment ça a commencé et surtout pourquoi à l'époque, Call International a fait appel à PHCom?

Valérie Gérard: [00:13:49] Call International a fait appel à PHCom, je pense que c'est l'ancienne directrice de Call International qui a rencontré Stéphane dans un événement, il faudrait lui demander les détails je ne les ai plus en tête, et qui nous l'a présenté. Et en fait, Stéphane avait cette approche aussi très humaine, très chouette, de la vente entre guillemets ou en tout cas d'approcher de nouveaux clients. Et Call International avait tout simplement envie de développer son portefeuille client, et c'est vrai que du temps pour appeler des gens, ouvrir les portes, pouvoir fixer des rendez-vous, etc. Ce n'était pas quelque chose que nous avions à ce moment-là, ce n'était pas non plus quelque chose de super amusant à faire. Et donc moi personnellement, mais je suis venu là par après puisque c'était Patrick Wauquier, le fondateur de Call International, qui faisait les premiers rendez-vous. Une fois que le rendez-vous est pris, on se sent attendu. L'idée est un petit peu différente aussi d'aborder un prospect alors que vous êtes attendu plutôt que d'aller frapper à la porte et de voir la porte se refermer directement. C'est dans ce sens-là qu'on a fait appel à PHCom et puis, comme la collaboration s'est super bien passée, elle se poursuit. Et c'est vrai qu'on voit ici maintenant depuis quelques années, qu'on est obligé aussi de faire des choses un peu différemment, d'aborder les gens de façon, parfois moins directe ou sur plusieurs canaux en même temps, parce que c'est comme ça la vie, les réseaux sociaux, etc. Il faut pouvoir en jouer.

Camille de Meeûs: [00:15:01] En quoi travailler avec PHCom du coup, au quotidien, rend Call International plus productif?

Valérie Gérard: [00:15:07] Mais justement, il y a toute cette partie appel téléphonique, fixer des rendez-vous, etc. Qui est un gain de temps pour nous qui est énorme. Parce que au quotidien on est super sollicité, on est une petite équipe chez Call International, dans toute l'admin on est sept ou huit, pas beaucoup plus donc on est sur tous les fronts à la fois. Ça, c'est quelque chose qu'on peut facilement déléguer. Et puis le fait de travailler avec Ph com aussi depuis autant d'années, c'est qu'ils nous connaissent bien, ils connaissent bien nos clients ou nos prospects, ils savent quel type d'action peut bien fonctionner, ils connaissent les valeurs de Call, ils s'en sont inspirés, ils s'en sont impliqués et vraiment imprégnés même, je vais dire... Et donc un appel de Sophie de PHCom au nom de Call International, c'est comme si c'était quelqu'un de call International qui appelle, et ça c'est très chouette, c'est cette relation-là qui a une valeur inestimable dans la relation commerciale avec PHCom.

Camille de Meeûs: [00:15:53] C'est chouette parce que tu mentionnes des noms de l'équipe, etc. Je sais que Sophie travaille depuis (Valérie Gérard: Oui) longtemps sur Call International. Est-ce que justement tu n'aurais pas une petite histoire ou une anecdote à nous raconter sur la collaboration avec PHCom?

Valérie Gérard: [00:16:05] Une petite histoire sur la collaboration avec PHCom? J'ai plus les noms exacts en tête, mais j'ai effectivement eu plusieurs histoires avec des personnes différentes chez PHCom, entre autres avec une des personnes qui s'occupait justement de passer les appels etc, et qui me reprenait chaque année quasiment un rendez-vous avec une personne de contact en entreprise, plus ou moins à la même époque chaque année, et qui me disait "Bon allez, cette année ton rendez-vous pour le petit café avec telle personne dans telle société, c'est prévu pour telle date". Et en fait, j'allais volontiers, je passais un bon moment avec la personne, mais il n'y a jamais rien qui est sorti de ces rendez-vous. Et donc, chaque année, j'allais juste prendre un café avec cette personne pour le plaisir de l'entendre me dire qu'elle avait plein de projets de formation mais qu'il n'y avait jamais rien qui se faisait de toute façon. Voilà, c'est assez comique.

Camille de Meeûs: [00:16:47] Ça fait 20 ans, ça va encore faire 20 ans, on l'espère, que la collaboration dure.

Valérie Gérard: [00:16:51] Je serai peut-être plus là.

Camille de Meeûs: [00:16:52] Quelles sont vos attentes à ce stade-ci de la collaboration? Est-ce qu'il y a d'autres choses que vous aimeriez peut être améliorer ou.. Comment tu vois le futur?

Valérie Gérard: [00:16:59] Ce que j'apprécie énormément, c'est l'écoute, c'est le fait aussi qu'on n'est pas sur des schémas qui sont figés. Jusqu'avant mars 2020, donc il y a cinq ans, Covid, j'avais des rendez-vous à la pelle par PHCom et j'étais quasiment toute la semaine sur la route, ou en tout cas trois jours par semaine sur la route pour aller voir les clients, pour aller visiter les entreprises. J'adorais ça, vraiment c'était, j'adorais découvrir ce qu'une entreprise faisait, m'imprégner un peu de l'ambiance qu'il y avait, de la culture, de voir les gens, de voir comment on était reçus. Est-ce que c'était vite, vite entre deux rendez-vous, ou est-ce qu'on prenait le temps, ce genre de choses... Ça m'a permis de découvrir plein de lieux de la Belgique, ça c'était vraiment très chouette. Et puis mars 2020: on coupe tout.

Camille de Meeûs: [00:17:37] Tout s'est arrêté!

Valérie Gérard: [00:17:38] Tout s'est arrêté. Plus de place pour la formation en Belgique, plus de place pour la formation en langues, on a vraiment été mis sur une voie de garage pendant plusieurs mois. Et moi qui avais toujours dit jamais un rendez-vous en ligne, maintenant, je ne fais quasiment plus jamais un rendez-vous en présentiel. Là, c'est vrai que ça me manque, j'ai envie de dire je pousse vraiment, je pousse Sophie, je lui ai dit "Si tu sais me prendre un rendez-vous en présentiel, fais-le s'il te plaît, je rêve de retourner en entreprise, ça me manque tellement"

Camille de Meeûs: [00:18:03] Oui, et ça fait tellement partie des valeurs de Call International (Valérie Gérard: Oui), ce rapport à l'humain, cette présence, cette intention (Valérie Gérard: Voilà) d'être avec l'autre, donc je comprends.

Valérie Gérard: [00:18:10] Les rendez-vous en ligne, c'est bien, c'est chouette, ça fait gagner du temps, mais je trouve qu'on coupe beaucoup plus dans la relation, ce qui nourrit aussi la relation et ce qui fait que on va se parler de "Ah et vous venez de loin, tiens, vous avez du trafic? Oh quel temps aujourd'hui!". Ça n'a rien à voir avec le business, mais ça permet d'entrer en relation.

Camille de Meeûs: [00:18:28] C'est ce qu'on appelle un Icebreaker (Valérie Gérard: Voilà). Et nous, en prospection, c'est ce qu'on a tout le temps, et on profite de ces moments-là pour justement venir dans le vif du sujet. Donc c'est vrai que c'est important (Valérie Gérard: Oui) et ça se perd justement avec le digital (Valérie Gérard: Oui) et le fait d'être à distance.

Valérie Gérard: [00:18:40] Si j'avais effectivement quelque chose en attente, ce serait de retourner vraiment voir les gens, repasser du temps avec eux, et comprendre encore plus en détail les besoins qu'ils ont.

Camille de Meeûs: [00:18:49] J'allais dire on va passer le message à Sophie en fait.

Valérie Gérard: [00:18:52] Génial. Je lui dis hein? Je la vois, parce que ce qui est très chouette aussi c'est que, une fois par mois, elle vient passer une journée chez Call à Waterloo, ça c'est chouette. Donc on essaye de remplacer malgré tous les rendez-vous qu'elle me prenait en entreprise, je les ai avec elle donc on essaye de trouver des palliatifs à tout ça.

Camille de Meeûs: [00:19:07] Mais les mentalités depuis le Covid ont quand même vachement changé, voire évolué, c'est très difficile de faire un pas en arrière (Valérie Gérard: Oui) aussi hein? Puis les gens trouvent un certain confort à travailler de chez eux, à ne plus se déplacer, et donc je crois qu'il y a tout un engouement autour de ça et que les sociétés doivent se réadapter à ça (Valérie Gérard: Oui). Et j'entends bien que chez vous, c'est vraiment un facteur important.

Valérie Gérard: [00:19:23] Oui, c'est un facteur régional un peu différent aussi parce que, là où par exemple à Bruxelles on travaille encore à 70 % sur des cours en ligne, pour notre centre de Liège on est sur une tendance inversée par exemple, on est plutôt à 30 % en ligne et le reste en présentiel. Donc les entreprises, les mentalités sont différentes. Je pense que le vivre ensemble est différent, les difficultés de mobilité font ça aussi, donc on est vraiment sur des problématiques et des écosystèmes très différents.

Camille de Meeûs: [00:19:49] Pour terminer, Valérie, est-ce que tu pourrais donner trois mots qui correspondent à la relation avec PHCom, la collaboration avec PHCom?

Valérie Gérard: [00:19:55] Je dirais le partenariat, parce que ça c'est très, très, important, c'est vraiment d'entendre les besoins et les attentes et les difficultés les uns des autres, et ça je pense que c'est rencontré chez PHCom. La passion, la passion pour le métier qu'on fait, autant chez PHCom que chez Call International, ça je pense que c'est extrêmement important, ce sont des valeurs qui font partie des valeurs intrinsèques de Call Internationale également. Et puis je dirais une troisième valeur qui nous est importante, qui nous tient énormément à cœur en tout cas chez Call International, et je la retrouve chez PHCom aussi c'est: l'audace. L'audace de ne pas fermer les portes, de ne pas s'embourber dans des sentiers un peu trop battus, un peu trop courus, etc. Ça, ça ne marche pas, c'est pas grave, on aura testé, on va tester autre chose. C'est toujours de se remettre en question, de pouvoir réinventer la manière de faire, de réinventer la manière d'aborder les gens. Et ça, je trouve que c'est probablement ce qui nous définit le mieux.

Camille de Meeûs: [00:20:44] Merci beaucoup Valérie pour cette entrevue, c'était super chouette en tout cas (Valérie Gérard: Merci) de discuter avec toi et tout le meilleur pour la suite!

Valérie Gérard: [00:20:49] Merci beaucoup!

 

 

 

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Stéphane Depaepe

Team Training du 10 avril 2025

Par Stéphane Depaepe, le 14.04.2025
Team Training du 10 avril 2025

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Photos: Derek Prager

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